Nouvelles du Club Nouvelles du Club

Les sorties du dimanche

Nous nous donnons rendez-vous tous les dimanches, pour un départ à 9 heures au local du club à Louvois.

Nous sommes une quinzaine ce jour là.

Prêts avec nos tenues du club et nos beaux VTT (du 26, 27.5 et 29 pouces).

Et c’est parti ! (groupes 1 & 2 ensemble) pour une quarantaine de kilomètres.

Nous empruntons les parcours techniques et agréables des environs : connus ou récemment découverts, par nos « guides ».

Nous profitons d’une descente pour améliorer notre technique grâce aux conseils d’experts.

Une crevaison, un beau point de vue : c’est l’occasion d’une pause dans une ambiance conviviale. Certains en profitent même pour proposer des cyclos VTT.

Vivement dimanche prochain !

Magalie.

Nouvelles du Club Nouvelles du Club

Toboggan Meudonnais 2015

En ce 18 octobre 2015, au départ du complexe sportif Marcel Bec, il y avait 17 membres du CCVV !

Un record cette année ou pas ?

Voici les photos que j’ai faites, car je ne pouvais pas y participer cette saison. J’ai eu presque tout le monde 🙂 (il y en a toujours qui se cachent pour ne pas être sur les clichés).

Magalie, Fabien, Laurent, Franck et Hervé.

Fabien, Laurent, Franck et Hervé.

Yves, Khalid et Stéphane.

Yves, Khalid et Stéphane.

Olivier, Stéphane, Kevin et Sébastien.

Olivier, Stéphane, Kevin et Sébastien.

Guillaume, Fred, Benoit, Patrick et Loïc.

Guillaume, Fred, Benoit, Patrick et Loïc.

Fred, Guillaume, Muriel, Benoit et Loïc.


Photos de l’asmcyclo. Elles sont floues, donc je les ai réduites pour que ça passe un peu mieux visuellement ;

Mu²

Nouvelles du Club Nouvelles du Club

Mon Roc d’Azur 2015

Mon « Roc » à moi…

Eh bien voilà, ça c’est fait. J’ai participé à mon premier « Roc d’Azur » VTT cette année.
Le chemin a été long pour en arriver là.
Il y a trois ans, à l’invite d’un ami, je m’inscris à une randonnée vtt à laquelle je participe sur un vieux vélo de chez décathlon que j’ai retapé pour l’occasion.
Quel pied de se retrouver en vélo en forêt. Le souffle court, je termine les 20 km de l’épreuve.
Une pause sportive de quelques années, associée à la cigarette laisse des séquelles.
Mon frère me motive pour continuer et  me prête son vélo qui est plus performant.
J’effectue quelques sorties. C’est dur. Je manque réellement de souffle.
Je croise Florian et Aurélien qui m’apprennent qu’ils font partie du Club de vtt de Vélizy et qui m’invitent à une sortie  « club ».
La machine est lancée. Je m’inscris.
Le niveau est élevé. Je ferme souvent la marche mais la motivation grandit à chaque sortie.
Je jette définitivement la clope et je reviens vers une hygiène de vie plus sérieuse pour améliorer mes performances.
Et voilà, deux ans se sont écoulés, plus motivé que jamais, j’enchaîne les sorties avec mes amis du CCVV. Chaque dimanche, nous nous retrouvons pour rouler. Cette année, le programme fut chargé. De nombreuses randonnées extérieures plus, la « Transverdon » en juin, 6 jours 300 km. Le «Roc des monts d’Arrées » en septembre et la plus grande manifestation de vtt du monde le « Roc d’Azur » maintenant.
Nous y sommes !
Le « Mid Roc » pour se mettre en jambe le vendredi. Et le Roc pour aujourd’hui.
Je suis en pré-grille en 8ème vague. Première participation à une course.  Là, c’est pour de vrai !
600 participants par vague, 8 vagues, un départ toutes les quinze minutes. Cela fait beaucoup de vélos. Il va falloir jouer des coudes.
Je suis les conseils des potes, je me faufile pour être au plus prêt de la première ligne pour le départ. Grosse pression !
C’est parti. Tout s’accélère.  Je me donne à fond. Les entraînements et les efforts sont payants. Je roule bien et le souffle est là. J’avale les côtes sans poser le pied à terre. Je gratte des places à chaque occasion. Je me sens bien.
Mes amis sont partis en vague 2 et 3.  Ils sont loin devant. Je suis tout seul du club dans ma vague mais la compétition existe entre nous. Le temps sera l’arbitre. Il faut avancer.
Les km défilent et le dénivelé se cumule sur mon compteur. L’arrivée se fera au terme des     56 km pour 1600 mètres de d+.
Il fait beau et le parcours est magnifique. La mer apparaît au détour de certains  virages. C’est géant ! Les montées  sont rudes, très rudes et  les descentes bien cassantes.
Je m’accroche.  L’arrivée est en vue. M… je crève dans les derniers 500 mètres, tant pis, je ne m’arrête pas je finis sur la jante et je passe la ligne d arrivée.

Les copains sont là, les traits tirés mais la satisfaction de chacun est bien visible.
Ça y est. Ça c’est fait !
Quel bonheur  cette sensation du dépassement de soi.  On se sent vivre!

Merci à tous pour ces moments magiques, vos encouragements,  votre soutien et la bonne humeur qui règne dans notre club.

Une pensée particulière pour Pascal qui s’est blessé durant le « Roc Marathon » et qui n’a pas pu se joindre au groupe pour les autres épreuves.

Je te souhaite un prompt rétablissement.

A bientôt pour nos projets futurs.

Jef


Nouvelles du Club Nouvelles du Club

Extrem sur Loue 2015

Je me suis inscrit à l’Extrem sur Loue de Ornans (Doubs) car on m’en avait parlé pour les paysages magnifiques et pour sa course marathon de 84km qui est exigeante.

J’arrive le samedi après-midi pour retirer mon dossard, le transpondeur et la plaque de cadre. Pour patienter, je vais faire une promenade dans la ville de Ornans qui est traversée par une rivière, la Loue, avec son centre bien conservé, cela donne de très belles images !

Comme vous pouvez le voir au niveau du départ, le paysage est assez montagneux et le dénivelé annonce la journée de demain !

Samedi soir, une grosse pluie vers 21h fait craindre pour le lendemain avec en plus 8°C annoncés ça s’annonce pas simple. Au réveil, de gros nuages restent mais pas de pluie et un temps qui devrait se dégager. Le départ se fait à 9h02 pour les non licenciés FFC soit 2 minutes après les pro. Cette course est référencée UCI donc vous avez le champion du monde de VTT marathon ou Julie Bresset qui son présents par exemple.

Le départ est donné et les 5 premiers kilomètres sont plats donc ça part très fort en peloton où je m’accroche pour éviter les bouchons. Arrive la première côte on voit qu’on va souffrir toute la durée de l’épreuve car ça monte dur dès le début. Des chemins bien roulants mais une montée longue. Arrive enfin le moment de la descente : racines, rochers glissants (pluie de la veille) tout pour ne pas être rassuré. Je ne me sens pas super à l’aise donc je ne prends pas de risques j’ai encore beaucoup de kilomètres à faire !

Deuxième grosse montée, du même style que la première mais ça y est j’ai le rythme qui arrive et je monte pas mal. Très grosse descente en bord de falaise avec des filets pour éviter de tomber dans le ravin, des matelas pour éviter les arbres. Autrement dit du très technique ! Par contre, les yeux se régalent :

La troisième montée se fait avec pas mal de portage où le vélo se met sur le dos avec même des escaliers à monter, bien fatigant mais on sait qu’après cette section le plus dur est normalement passé. Pas de chance, une crevaison lente m’oblige à regonfler 2 fois le pneu afin que le préventif fasse son effet. Arrivé en haut, on a le droit à un magnifique point de vue :

Encouragé en haut par des personnes avec des cloches de vache qui remontent le moral, comme sur tout le parcours les bénévoles au top. D’ailleurs, les ravitaillements très nombreux sont hyper complets avec du pâté, fromage, pain, banane, fruits secs… La température n’a jamais été très élevée et j’ai bien supporté le collant long et le maillot moto :

Pour moi cette descente fut la première où je me suis senti en confiance pour descendre comme il faut. Par contre, ça tabasse fort, les bras et les mains sont bien mises à contribution.

On arrive vers le 50ème kilomètre et la montée se fait plus facile même si c’est un enchaînement de champs de vaches (tape-cul) et de faux-plats montants. Le parcours est hyper exigeant et on ne se repose presque pas. On arrive vers le 70ème kilomètre, qui est aussi le retour vers le village départ. C’est la barrière horaire qui me faisait peur ! Je passe sans problème cette barrière qui était à 16h30 (j’y suis vers 15h). La descente vers ce 70ème kilomètre est un petit single plein de cailloux, techniques mais très rapide j’ai super apprécié !

Dernière section, une boucle qui fait 14km avec un départ sur une route montante puis un chemin large. Franchement pas d’intérêt… Puis une fois en haut, des champs… On arrive au surplomb vers une vierge :

C’est parti pour les 3 derniers kilomètres une pure descente bien technique et à flanc de colline. La seule partie intéressante de cette boucle… Puis l’arrivée.

Je finis en 7h15 ces 84km et 3300m de D+. Épuisé mais très satisfait car c’est une très bonne expérience même si je me demande comment les premiers font pour mettre moins de 4 heures ! En plus, comme c’est une épreuve UCI je finis dans les derniers car le niveau est extrêmement relevé ! L’important c’est de finir ! En terme de niveau marathon c’est assez équivalent à la MB Race 70km. Par contre, le nombre de personnes peu élevé présent sur la course fait qu’aucun bouchon ni problème n’est survenu.

Nouvelles du Club Nouvelles du Club

La gamelle Trophy 2015

Petit retour sur la gamelle Trophy en mode course (UCI).

Je positionne mon état d’esprit avant le départ parce que ça va jouer beaucoup sur la suite.

La course commence par une start-loop de 9km suite de deux boucles de 23 km. Si on se fait doubler par le premier avant d’entamer la deuxième boucle, on est disqualifié. Vu mes déboires récents (casse vélo, passage aux urgences, peu d’entraînement) mon objectif était de pouvoir me lancer sur la deuxième boucle.

Arrivé sur le site vers 10:30, il fait bien frais (14°) ! Avec le soleil, c’est bien mieux mais il ne faut pas se refroidir. Je récupère la plaque. Il n’y a que ça, bien maigre quand même…

Je mange le plat que j’ai préparé (pâtes, champignons, œuf, pomme) pour tenir vu qu’une course en après-midi c’est pas simple à gérer. Je mange dans la voiture parce que le fond de l’air est quand même bien frais. Préparation vélo, vérification inventaire, petit tour de roulage lentement pour voir les sensations. Remonter sur le VTT après 3 semaines sans c’est plaisant !

Je suis dans un état d’esprit assez étrange, pas trop envie de me lancer dans la course… Arrive 13:10 pour un départ à 13:30 je me place en grille avec un collègue avec qui j’ai fait la route.

Là ça y est l’état d’esprit arrive on va pouvoir enclencher ! Par contre, départ en 20ème ligne donc ça va bouchonner avec les 300 partants…

On se lance, passages techniques pas trop de bouchon ça roule fort et je me sens bien. Quelques fois où il faut poser pied à terre mais sinon ça roule mieux que je ne pensais.

Arrivé sur la ligne de départ fin de start-loop, pas mal de connaissance m’encouragent et ça fait du bien. Je suis vraiment en forme je vais réussir mon objectif.

C’est parti pour le premier vrai tour !

Arrivé sur la chaise du Diable, je vois la pancarte côté technique et côté plus simple : rien à faire je suis en tout suspendu je tente le côté technique. Bien chaud je me demande pourquoi je suis allé là mais ça passe sans problème !

Ça enchaîne les montées les descentes, je ne perds pas de place (je pense) et j’en gagne pas mal en descente. Il y en a qui se traînent à mort dans les descentes !

Le tour me semble long mais je continue à fond ! J’arrive au niveau de la ligne de départ c’est gagné je me suis pas fait rattraper !!! J’ai le droit de continuer. Je remplis ma gourde qui est presque vide, je mange un peu.

Je roule encore à fond pendant quelques kilomètres mais le mental et les jambes font mal donc je ralentis de toute façon maintenant faut juste finir c’est que du bonus !

Deuxième passage chaise du Diable ! À nouveau côté technique mais comme j’ai étudié au premier passage, je sais comment ça passe. Je lâche les freins totalement les marches se sautent on m’applaudit et j’arrive en bas hyper vite. Cool cette descente !

Arrivé à la roche brune, j’en profite pour faire des photos du lieu tellement c’est joli.

Un jerrican du ravitaillement de la randonnée est toujours plein, je remplis à nouveau mon bidon. J’ai presque plus d’eau dans mon sac (j’avais mis que 1.5 L). Je mange une barre et je repars.

Je souffre et je vois 18h approcher mais je vais finir ! Je vois le panneau 1 km restant ! Là c’est la délivrance, je relance, puis je vois le gars avec qui je suis venu qui m’encourage, je relance encore plus !

Les petits passages techniques passent sans problème et je vois la ligne !

Je finis presque dernier de ceux qui finissent en 158ème position sur 300 partants. Superbe journée parcours terribles ! Zones techniques hyper agréables ! Je recommande soit en randonnée soit pour ceux qui ont l’envie en mode course !

Nouvelles du Club Nouvelles du Club

Transvolcanique 2015

C’est à Blanzat que, tous les ans, se donnent rendez-vous environ 1600 vététistes pour la Transvolcanique. Cette épreuve de VTT très populaire se déroule sur 1 week-end.

82 kms le premier jour pour rallier le Mont Dore et la même distance le lendemain pour le retour. Parcours au pied des volcans d’Auvergne affichant un dénivelé d’environ 3500m

Le samedi 12 Septembre je rejoins un groupe d’amis (14 personnes) dont des habitués pour participer à la 26ème édition.

Après avoir déposé notre sac contenant nos affaires de rechanges qui seront acheminés par l’organisation aux hôtels, je prends ma plaque vélo (N°60) et mon Bracelet « all inclusive » qui me permettra d’avoir droit aux ravitaillements et aux repas chauds.

La météo annonce un week-end “vigilance orange” et déjà quelques éclairs flash le Puy de Dôme.

Les 3 premières heures de vélos se déroulent tranquillement avant que quelques gouttent se mettent à tomber pour devenir de plus en plus grosse et très rapidement accompagné d’un vent frais. A la vue de la couleur du ciel : pas la peine de s’arrêter pour attendre une petite accalmie qui, de toute façon, n’arrivera jamais !

Un repas chaud nous attend à Saint Genes Champanelle : entrée, plat, dessert, vin, Volvic (normal nous sommes pas loin !) et café. Mais nous sommes si trempés que nous ne nous attardons pas.

La suite, c’est 30 kms dans la boue, dans des chemins transformés en ruisseau, et la montée difficile et caillouteuse du Col de la Croix Morand : 1401m (quand même) avant l’arrivée au Mont Dore. Mais ce n’est pas terminé pour nous ! En effet, l’hôtel qui nous est attribué par l’organisation est à la Bourboule. 7 kms de plus dans la fraicheur de la fin d’après-midi. Jamais eu autant froid !!

Vu l’état des concurrents, les gérants qui venaient de refaire leur établissement, avaient sorti un jet d’eau (froide bien sûr !) pour que nous puissions nous rincer : épreuve obligatoire avant de récupérer notre clé !

Une douche chaude, un repas dans le centre-ville, et une nuit réparatrice

6h30 : réveil, petit-déjeuner et nous décidons de rejoindre le Col de la Croix Morand par la route (7% sur environ 14kms d’ascension). Comme nous empruntons les mêmes chemins qu’à l’aller qui ont vu passer 3200 paires de roues c’est « Waterloo » les vélos qui glissent, qui font leur propre trajectoire et la boue qui s’agglutine dans les moindres recoins.

Heureusement le ciel est redevenu clément et nous pouvons profiter des beaux paysages de l’Auvergne. Le parcours final sera technique avec de belles descentes souvent caillouteuses et dont une signalée comme dangereuse avec ses virages en épingle et son pourcentage d’environ 20 sur certains tronçons.

Une dernière ligne droite, une petite photo avant l’arrivée officielle , et voilà c’est la fin de ces 2 jours de VTT, (environ 16 heures de selle) qui se termine bien ! Pas de chutes, pas de crevaisons et la plaque vélo 60 gagnante au tirage au sort ! A la base en lot : un petit sac en toile, mais devant mon visage marqué et tacheté de boue les organisateurs m’offrent en plus une paire de pneus VTT “Michelin” que j’ai hâte de tester !!!

Nouvelles du Club Nouvelles du Club

MB Race 2015

Pour la quatrième année, je me suis lancé dans le défi de la MB Race. La course VTT dite « la plus difficile au monde ». Vous pouvez relire mon ressenti de l’an passé dans l’article MB Race 2014.

Cette année j’ai orienté ma préparation sur l’endurance avec, par exemple, la monticyclo (article de Muriel) ou la faut pas mollir. Faire plein d’heures sur la selle c’était un objectif surtout que si on va sur le 140km c’est 16 h environ. J’ai aussi fait le Scott Tour MB Race qui reconnaît une partie du parcours donc du dénivelé vers fin mai. Le dénivelé c’est quand même ce qui manque en Île de France pour être prêt pour une telle course. Le dénivelé du 140 km est de 7000 m de D+. C’est vraiment dans une autre cours !

Arrivé sur place le mercredi, je ne fais rien d’autre que de me reposer pour être au maximum le samedi matin. Je souffre déjà de la chaleur environnante avec des températures qui ne baissent pas même la nuit… Retrait des dossards le vendredi avec 2 autres personnes, je me positionne déjà pour le 140 km vu que j’ai une superbe forme !

On prépare les vélos le vendredi soir, voici l’installation de la plaque :

Départ à 6 heures du matin on a déjà 24 °C. La journée va être extrêmement chaude. Il va falloir s’hydrater à fond. Le parcours est le suivant :

Les quatorze premiers kilomètres se font très rapidement. Je suis au ravitaillement de Cordon à 7h05. Je suis vraiment en forme et je ne m’arrête pas. Je me lance donc dans l’ascension du Jaillet. Presque 10 kilomètres de montée avec un portage sur la fin. On voit que cette année il y a beaucoup plus de monde. Ça bouchonne au niveau du portage !

J’en profite pour faire une photo de la vue qui est magnifique tout du long du parcours !

Une fois le portage terminé, on a normalement un pointage mais là personne pour valider la puce. Bizarre… Il semblerait que les premiers ont été pointés mais plus à partir d’un moment. On entame la descente vers la Giettaz. C’est une descente technique dans les racines et qui traverse des cours d’eau. Un régal par un temps sec comme celui-là. Je double un nombre de personnes important parce que je super lucide et bien à l’aise vu que ça ne risque pas de glisser.

Je finis le ravitaillement de la Giettaz à 9h42. Je pense être dans les délais pour la barrière. J’ai toujours la forme mais je sais aussi que le plus dur sur cette section arrive : la montée de la tête de Torraz. Je mets un buff sur ma tête pour éviter l’insolation.

Un single en forêt en faux plat descendant puis une bosse de 300 m de D+ qui fait mal et enfin un single sur un dévers vraiment très bon ! C’est une nouveauté 2015 du parcours qui ajoute du piment mais qu’est-ce que ça vaut le coût ! Par contre, on attaque le gros de la montée juste après et là ça rigole plus. J’ai 39 °C sur mon thermomètre, les points d’eau rajoutés tout au long du parcours sont pris par tout le monde.

Là ça commence vraiment à surchauffer ! Je sens que mon corps ne se refroidi plus, obligé de faire des pauses à l’ombre pour pouvoir redescendre le cardio et la température. La montée se fait pas trop mal sans cela et j’arrive au ravitaillement du Gâteau à 12h (5 litres d’eau consommé à ce point). Je suis limite sur la barrière horaire à ce moment… Il va falloir que j’accélère un peu si je veux passer mais je sais que c’est des passages bien durs la suite et vu comme il fait chaud… Je force quand même sur certaines montées pour rester sur la selle et passer pour gagner un peu de temps. Je me méfie quand même de ne pas me griller sinon je ne pourrais pas continuer. J’aurais bien aimé avec un 24×42 ou 22×36 au lieu de mon 24×36 ce jour là pour mouliner plus.

Enfin, j’arrive au sommet de la tête de Torraz. Il reste majoritairement de la descente mais je suis très limite en temps. Il va falloir que j’aille très vite ! Il y a quelques côtes bien raides quand même dans ce profil descendant mais je force pour les passer. La descente se fait en grande partie sur une spéciale d’enduro donc on profite un maximum des virages relevés pour aller vite !!! De belles racines avec des marches à sauter, le régal pour ceux qui descendent. J’en vois plein qui galèrent dans cette zone !

Dernier ravitaillement au niveau du col du Jaillet. Il reste moins de 10 km mais je n’ai plus que 30 minutes… Je fais un passage très rapide pour manger de la tome et du saucisson et boire mais pas plus. De toute façon je suis super en forme. Je relance la machine pour passer cette barrière !

Je suis sur une route vers Combloux et là il est 13h25, je pense que c’est bon mais non on a un petit single à faire encore. Ça va être limite !!! Je prends le single à fond, j’en ressors mais il est 13h35 passé. Tant pis je vais à fond s’ils ont augmenté le délai pour passer je suis bon. J’arrive vers la ligne et là plus de moyen de partir sur le 100 km. J’arrive donc à 13h39 en 196e position. Déçu parce que je pouvais continuer mais fier d’avoir pu terminer sans panne. J’ai donc récupéré le tee-shirt de finisher :

Cela fait 70 km pour 3642 m de D+ (d’après le site). Une édition sous une chaleur extrême avec un parcours un peu modifié qui le rend plus difficile que les années précédentes. De plus, par rapport aux années passées, ils ont baissé la barrière horairement de 14h00 à 13h30. L’an prochain ça va passer !

Nouvelles du Club Nouvelles du Club

Transverdon – juin 2015

Etape 1 par Philippe

Du Col d’Allos à la Colle st Michel soit 70 km et 2300 mètres de D+

Depuis de longues semaines cinq membres du CCVV se préparent au raid VTT de la grande traversée intégrale « la TransVerdon » dans les Alpes.

Un programme de 5 étapes avec 300 km de distance et 8000 mètres de dénivelé positif.
Pour ce périple nous avons retenu le concept de Cap Liberté, un spécialiste des séjours sports & nature en liberté. L’organisateur nous fournit un GPS et gère les transferts des bagages de gîte en gîte, le dîner, le petit déjeuner et le panier-repas du midi.

Après un long trajet de 780 km et plus de 10 heures de route en minibus, nous avons posé nos valises dans le refuge du col d’Allos qui culmine à 2250 mètres d’altitude. L’accueil est très chaleureux et convivial, les tenanciers nous attendaient avec un bon feu de bois et une belle table dressée.
Nous prenons place de nos quartiers pour la nuit. Dehors il fait froid, le temps est maussade avec des averses de pluie incessantes.
Avant de dîner nous vérifions une dernière fois nos vélos afin de s’assurer que tout passe bien et que rien ne c’est déréglé durant le transport.
Demain c’est l’épreuve et le jour le plus long du CCVV, une étape de montagne particulièrement très difficile tant par sa distance de 70 km que par son dénivelé positif de 2300 mètres.
Il est 22 heures et avant de rejoindre les bras de Morphée nous terminons le repas avec un bon verre de génépi offert gracieusement par le gérant.

Dring, dring il est 6 heures du matin et tout le monde se lève pour aller à la douche et au petit déjeuner. Derrière les rideaux il ne pleut plus, mais les nuages sont toujours très présents et menaçants avec une température d’à peine 7 degrés. Derniers préparatifs, nous ajustons nos sacs à dos bien remplis qui pèsent lourd sur nos épaules. En montagne il faut savoir anticiper l’imprévu , pour cela nous devons prévoir des vêtements chauds de rechange, pièces de vélos, kit de réparation, Kit de survie, sac à eau avec 3 litres de boisson , pique-nique et barres énergétiques.
Il est 8 heures, nous sommes au pied du refuge et c’est avec un mental hors pair que nous donnons le premier coup de pédale pour gravir le massif sur une longue pente en lacets bien détrempée.
Ensuite nous traversons de nombreux cols et vals suivis de plusieurs descentes sur monotrace jusqu’au village du Val d’Allos. On enchaine sur plusieurs montées de piste avec des descentes en balcon avant de rejoindre le ravissant petit village de Colmar les Alpes. Et c’est de là que commence la véritable ascension de montagne sur route, piste et sentier. Une montée régulière à travers des décors variés, forêt de mélèzes, gorges et alpages.
Arrivées au bord des lacs d’altitude de Lignin nous tirons notre pique-nique du sac pour reprendre des forces afin de gagner le point culminant de l’itinéraire à 2472 mètres. Le ciel s’assombrit et la température chute brutalement à 4 degrés. Le tonnerre gronde et là nous essuyons un violent orage avec une pluie de grêles qui nous frappe le casque et les cuisses.
Nous décidons de quitter les lieux rapidement avant que la situation ne se dégénère. Sans plus tarder nous sommes sur la portion de pente abrupte la plus difficile du parcours avec des secteurs de portage du vélo qui sont interminables sur une sente monotrace aux pierres très instables. En altitude le paysage est lunaire avec quels restes de névés sur certains reliefs.
La sérénité et le calme des lieux font de cet endroit un havre de paix ou le temps ne compte plus, on se déconnecte complètement de notre vie habituelle. Le temps presse et nous devons songer à redescendre dans la vallée de l’Ubaye pour rejoindre notre gîte avant la tombée de la nuit.
On se lance sur une longue descente avec des passages en balcon très étroit et friable qu’il faut gérer avec une grande technicité et lucidité afin d’éviter tout risque de chute.

Après quelle heure d’efforts nous arrivons sur le plateau de la Colle Saint-Michel à Thorame ou nous dégustons une bonne bière à la terrasse de notre gîte de France réservé par avance. Ensuite nous prenons le temps de bichonner nos VTT avec un lavage et graissage minutieux avant de prendre une bonne douche et de passer à table ou un copieux dîner nous attend.

Nous avons passé un séjour agréable et formidable grâce à une organisation sans failles et bien sûr a la complicité des gais lurons du CCVV sur leurs sorties extérieures.

Etape 3 par Bertrand

Cette étape aborde les paysages de Provence (nous passons des Alpages et des forêts de mélèzes à la caillasse !).

Nous commençons cette troisième journée par une montée qui nous emmène sur les hauteurs afin d’admirer la beauté du lac de Saint André. Nous enchaînons ensuite les descentes et passons devant la secte du Mandarom. Nous traversons Castellane pour repartir de plus belle sur une montée par la Voie Romaine qui nous emmène sur le plateau sauvage du Suech.

Nous basculons ensuite dans la vallée des gorges du Verdon en passant par le village de Rougon pour arriver finalement à La Palud sur Verdon. Pour terminer en beauté, nous décidons de grimper par la route jusqu’au Point sublime qui offre une vue sensationnelle sur les gorges du Verdon. Après avoir profité d’un dîner copieux avec les propriétaires du gîte « La maison d’Adèle », nous nous endormons dans les bras de Morphée.

Castellane – Une pause bien méritée à l’ombre des arbres

Castellane – Une pause bien méritée à l’ombre des arbres


Toutes les photos sont ICI 

Nouvelles du Club Nouvelles du Club

BRM 600 – Montigny

BRM 600km

Cette année j’ai peu roulé avant le printemps, mais j’ai quand même décidé de préparer toute la série des Brevets qualificatifs pour le Paris-Brest-Paris. D’ailleurs Hervé et moi étions ensembles sur le 300 de Gif. Cette année le 600 de Montigny est le seul brevet que j’ai déjà fait en 2011, les 3 autres étaient des nouveautés.
L’avantage c’est que je savais quels passages seraient éprouvants, l’inconvénient c’est que je connais déjà le parcours.

Je suis donc parti samedi à 4h40 de Montigny avec 3 copains pour les 5400 m de D+ tout en bosses courtes. En gros il n’y a pas de plat sur ce brevet, sauf … ah bah non en fait y’en n’a pas.
Nous sommes donc partis, avec le vent dans la figure comme il se doit, direction l’ouest.
Tout le début jusqu’à Senonches est assez ennuyeux, à la fois parce qu’on est en plaine, et aussi parce que je connais presque par coeur cette région que tous les BRM « parisiens » empruntent.
Mais on ne tarde pas à arriver dans le Perche et ses collines. C’est vert et valloné avec des routes qui tournicotent, bref c’est super sympa. C’est aussi une région que je parcoure régulièrement.
Arrivés à Mortagne, on prend la direction de Sées pour traverser la forêt d’écouves et escalader le signal d’écouves qui est le point culminant du grand ouest, à un peu plus de 410 m. Cette forêt est magnifique et l’ascension un vrai régal. Il y a de superbes digitales (que l’on rencontrera régulièrement à l’ouest de Mortagne, mais jamais d’aussi belles que celles-ci) et ça sent bon le sous-bois de connifères. On se croirait en montagne !
Arrivé après 11h de vélo à Bagnoles est toujours assez marrant. C’est une ville qui possède des thermes, un casino, un beau golf et qui est assez hupée, et le contraste est saisissant. On a d’ailleurs eu du mal à dégoter une boulangerie.
La suite du parcours est fatiguante. Jusqu’à Saint-hilaire-du-harcouet on prend une succession de longues lignes droites ondulantes de montées en descentes successives, et avec pas mal de circulation. C’est à Saint-hilaire-du-harcouet que l’on amorce le virage pour repartir à l’est. Jusqu’à Ernée nous avons pu profiter de 50 km de vent favorable avant qu’il ne tourne, et bien sûr pas dans le bon sens.

On est à la moitié : trop tard pour faire demi-tour, alors en avant.
La nuit commence à tomber à Lassay et nous nous équipons pour la nuit qui va être fraîche contrairement à la journée du samedi. Surtout que la fatigue exacerbe l’impression de froid.
Nous arrivons à Vilaine-la-juhel vers 1h du matin et 2 de mes copains souhaitent dormir. Ils ont trouvé refuge dans un distributeur de banque. Je continue dans la nuit avec un de mes copains. Il n’est pas au mieux depuis Vilaine et on avance pas très vite, d’autant que nous faisons des pauses régulières pour lutter contre l’endormissement.
Je n’avais pas eu ce genre de souci en 2011.
A Soulgé-le-ganelon nous voyons au loin un orage qui visiblement est au niveau de la forêt d’écouves. On espère ne pas y avoir droit également, mais nous serons épargnés. Nous finissons tant bien que mal par atteindre Mortagne vers 6h du matin.
Mon copain est à bout, il passe même deux côtes à pied avant Mortagne.
Alors que nous sommes assis, un des deux copains dormeurs annonce qu’il abandonne à Bourg le roi, il a pris froid au ventre et subit quelques désagrements incompatibles avec la pratique de la bicyclette.
Nous lui conseillons de prendre le train à Alençon.
Nous qui rêvions d’un café et d’un thé chaud, tout est encore fermé. Tant pis, ça attendra encore un peu.
En fait nous avons du attendre Senonches pour trouver un troquet ouvert et enfin nous offrir un petit déjeuner chaud. Il fallait bien ça pour le moral, car la partie qui nous sépare encore de Montigny n’est pas folichone, surtout avec du vent dans la figure.

Mais c’est la fin, ça se sent. Mon copain a du mal à rester dans ma roue pour s’abriter, les côtes sont un calvaire pour lui et on avance vraiment doucement, ce qui rend cette fin de parcours interminable.
On passe enfin Rambouillet puis on bascule enfin dans la vallée des vaux qui descend jusqu’à Dampierre où on monte doucement les 17 tournants.
En haut, un copain qui habite Montigny est venu à notre rencontre pour terminer le parcours avec nous, ainsi que le copain qui a pris le train jusqu’a Maintenon. Nous finissons ces 602 km ensembles. Moi et mon acolyte de route avons mis 33h20 pour boucler le parcours, soit 40 minutes de mieux qu’en 2011 pour moi. J’aurais bien aimé faire 30h mais vues les circonstances ça n’était pas possible…

Olivier

Nouvelles du Club Nouvelles du Club

Monticyclo 200

Notre premier 200km

Vendredi soir :

Check-up du vélo, de la trousse à outils, du GPS, et installation d’un éclairage pour se rendre au départ.

Allez hop, au dodo pas trop tard.

Samedi matin :

Lever à 04h25, malgré un sommeil trop court… l’excitation m’a empêché de m’endormir avant 00h30…Mais ça va j’ai la pêche et je ne me sens pas fatiguée.

5h15. J’enfourche le Caad et je vais rejoindre Magalie devant chez elle. Nous avons convenu de nous rendre à Montigny le Bretonneux à vélo, en mode super cool. Je n’avais pas envie de prendre le RER, et puis il fait déjà 15°C.

5h25, c’est parti, on se laisse guider par mon gps, sur lequel j’avais programmé un itinéraire agréable pour chauffer les jambes. Bon alors, le guidage quand il fait nuit, comment dire… c’est pas top. Je distingue mal la route à suivre sur l’écran pour la partie que je ne connais pas… on fait un p’tit détour imprévu en mode touriste dans un quartier pavillonnaire de St Quentin en Y. Magalie s’extasie au passage devant un buisson taillé autour d’une boite aux lettres 😀

6h05. On arrive au départ de la rando. Fabien nous attend comme prévu. Il fait bien jour maintenant, je laisse mon éclairage dans sa voiture.

Nous récupérons nos papiers : une carte à faire tamponner à chaque point de contrôle + la carte de route.

On ne s’attarde pas et on démarre en douceur.
Bien que le parcours soit fléché, je mets quand même le guidage gps en route.

Comme on me l’avait conseillé, je n’affiche pas le compteur du gps et ni l’heure. Sinon, il parait que ça peut jouer sur le moral en cas de baisse de régime…
Je ne vois donc que la cartographie du parcours à suivre et ma vitesse instantanée.

Nous quittons Montigny par une piste cyclable, pour rouler quelques kilomètres plus loin sur des petites routes désertes à cette heure si matinale. C’est très agréable. On discute.
Nous roulerons ainsi et à allure modérée pendant environ 10km… ensuite, ce sera une autre histoire…

Un peu avant Elancourt-Village, on commence à accélérer le rythme. Naturellement, on se met en ligne et on prend la roue de l’autre. On se passe les relais.
Purée, on va vite…. Le compteur descend rarement en dessous de 30km/h… pfff, je me dis qu’on va se griller. On m’avait dit de ne pas partir trop vite, et de maintenir un rythme régulier…
Mais j’ai deux vététistes furieux comme compagnons de route… c’est à dire deux locomotives avec moi… … alors forcément, c’est tentant…

Au carrefour de Boisset, un petit plaisantin a enlevé une pancarte du balisage : pas grave pour nous, on a évité un détour grâce au guidage du gps, mais on voit au loin qu’un groupe devra revenir sur son chemin… dommage pour eux (d’ailleurs, nous les recroiserons 100 bornes plus loin, à nouveau en train de chercher leur route…).
Nous continuons de dévaler le ruban d’asphalte à une cadence soutenue jusqu’au premier point de contrôle, à La Chaussée d’Ivry, où le ravito est perché en haut d’une petite bosse… Il est à peine plus de 08h30, et nous avons parcouru déjà 54.6km du circuit d’après la feuille de route…
Je n’ai pas faim, je n’ai pas soif… mais je mange quand même du chocolat et des fruits secs proposés. Un peu d’eau, et hop, nous enfourchons nos destriers pour repartir rapidement et ne pas nous refroidir.

Nous continuons ainsi à un rythme effréné jusqu’à Pierres-Maintenon, où nous attend notre repas du midi.
Nous admirons au passage de très belles maisons et de bien jolis châteaux. En plus du beau temps, d’une température agréable et d’un vent presque absent, nous profitons de très beaux paysages.
Point de contrôle n°2 à 102.2km du départ : déjà ? M’enfin (comme dirait Gaston) il n’est que… 10h30 quand on pose les vélos pour s’installer à table !!!! Purée j’avais prévu d’arriver une heure plus tard au mieux !!!!

Je n’en reviens pas. On roule comme des bourrins, et je ne suis même pas fatiguée.
Je mange donc mon poulet rôti, ma salade de carottes, mon fromage et ma banane (mais pas les pâtes) :

Je finis par un café et au moment de repartir avec mes deux locomotives, nous croisons Hervé et son frère, qui ont démarré une demi-heure après-nous. On papote quelques minutes, puis on se remet en selle.

Il y a du monde en ville et beaucoup de voitures. Tiens, les gens sont levés… Magalie remonte une file de bagnoles et enquille d’emblée une bosse à belle allure. Fabien enclenche aussi le turbo pour la suivre… mais pas moi (euh ch’uis pas en mode « vélotaf-furie » là les zamis).
Et puis je sors de table quoi… ohé, attendez-moi !
Mais ils ne m’entendent pas.

Ça grimpe pour sortir de Pierres-Maintenon, et je me fais méchamment distancée. Il y a du vent de face comme je n’aime pas… et je lutte, seule, à 30km/h pour les rattraper, sur un long faux plat montant, mais je n’y arrive pas. Au final, quelques kilomètres plus tard, mes co-équipiers lèveront le pied pour que je puisse les rattraper. Ouf !
Et on repart ensemble jusqu’au prochain ravito, toujours au même rythme de folie, voir plus sur certaines portions. A moment donné, on roulait même entre 40-45km/h sur une belle route sans un poil de vent. Que du bonheur !
Les kilomètres défilent encore et toujours aussi vite, à une cadence infernale.
De beaux paysages s’offrent à nous, et notamment un magnifique champ de blé, immense, parsemé de fleurs bleues foncées … que c’est beau !
Le soleil commence à taper plus fort. Je me mets à boire un peu plus : je découvre comme c’est désagréable d’avaler de travers en plein effort… ça coupe le souffle, c’est terrible. Mais passons.
La température reste toujours aussi agréable. Les jambes tournent bien. Je ne me rends pas compte que je suis en train de choper des coups de soleils typiques aux cyclistes…

13h07, on arrive à Orcemont, point de contrôle n°3, soit au bout de 151.7km du parcours. Le coin est sympa, dans une petite clairière à l’ombre de grands peupliers. On mange un truc ou deux.
Nous allons attaquer la dernière partie de la rando qui nous promet plus de dénivelé. Je connais bien le coin pour y rouler le dimanche avec Béatrice et mon Laurent…
Je vais donc faire une partie de mon parcours dominical « à l’envers » notamment dans la forêt de Rambouillet. C’est sympa et ça change. Et puis j’adore ce coin tellement bucolique.
Nous arrivons à Dampierre, ça sent la fin proche du parcours et surtout deux belles bosses : la côte des 17 tournants et la montée interminable de Port Royal (surtout quand on a 200 bornes au compteur). Je préviens mes deux partenaires que je monterai doucement, qu’il faut que je lève le pied : mes lombaires tirent sérieusement depuis quelques kilomètres, je dois faire attention et ménager mon dos.
Ils m’attendront en haut des deux redoutables montées.
Puis nous reprendrons un rythme rapide, mais moins soutenu jusqu’à la fin.

15h25, on arrive à Montigny. La boucle est bouclée.
Je n’en reviens pas. Mon premier 200km… en fait, NOTRE premier 200km à tous les trois !

On se tape dans les mains pour célébrer notre victoire !

Quelle aventure !
On a kiffé grave tous les trois comme diraient les d’jeunes 🙂
Toutes les conditions étaient réunies pour réaliser ce challenge : météo idéale, beau circuit, un dénivelé raisonnable et aucune avarie matérielle à déplorer pour notre trio.

Je suis bien. Je n’ai absolument pas mal aux jambes.
Mon dos fragile a tenu, même si les lombaires commençaient à se faire bien sentir dans les 25 derniers km.

Dernier coup de tampon sur ma carte pour officialiser tout ça, je récupère ma collation d’arrivée, puis farniente sur la pelouse pendant une heure à papoter avec mes co-équipiers.
Une demi-heure après notre arrivée, Hervé et son frangin arrivent à leur tour et se joignent à nous un moment. Ils ont aussi roulé fort (bon c’est pas un scoop).

Ainsi, j’ai roulé 225,9km en 8h53m15s, pour 1337m de D+.
Soit une vitesse de 25,4km/h de moyenne !!!

Ensuite, retour en voiture sur Vélizy, puis dans la soirée, diner au Yuki pour bibi pour un bon repas requinquant…

Dimanche matin :

7h00 : pas moyen de faire la grasse matinée… Je n’ai mal nul part, je n’ai pas de courbature, mais….. je crève de faim !!! Allez, debout pour un p’tit déj’ bien consistant. Mais pas de vélo, c’est repos 😀

Mu²


http://www.strava.com/activities/324571990