Nouvelles du Club 2019

Sortie jeunes à Rueil Malmaison – 2019

25 Mai 2019 21:21

Voilà, nous avons fait notre sortie longue de printemps jusqu’à Rueil-Malmaison en empruntant un minimum de route.
Sortie un peu longue pour Baptiste mais le nouveau vélo roule bien, ça c’est validé !

Les quelques photos que j’ai pu prendre, au bord de la Seine en bas du pont de Chatou face à l’île des impressionnistes, et au pied de la montée impossible dans la forêt de la Malmaison.

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Vélizy-Dietzenbach

C’est l’histoire de 12 cyclistes qui se sont embarqués dans une folle aventure de 670km en trois jours et demi, pour les 40 ans du jumelage de Vélizy-Villacoublay et Dietzenbach.

Ce projet trottait dans la tête de Muriel depuis trois ans environs. Il a été organisé par tous les membres du groupe et a permis de relancer les relations entre les deux villes. Le jumelage était en train de s’éteindre, car il n’y avait plus de communication entre les deux villes depuis environs 10 ans…

L’équipe est très fière d’avoir bouclé ce périple, qui reste une belle aventure humaine et sportive.

Présentation de l’équipe…

D’abord les filles du CCVV :
– Magalie, l’intrépide
– Muriel, la geek

Les gars du CCVV :
– Benoit, la fusée
– Cédric, l’infatigable
– Frédéric (B), le lève-tard
– Harrison, le p’tit nouveau
– Hervé, le furtif
– Khalid, le bavard
– Loïc, le capitaine
– Patrick (N), la machine
– Philippe (G), le discret

Le gars du TCVV :
– Patrick (L), le triathlète.

Notre chauffeur : Serge 🙂

Mardi 10 mai.

Dernier check-up du vélo et des bagages. Tout est prêt. On se retrouve tous au local du club pour charger les bagages, le ravitaillement et du matériel divers dans la camionnette. On ne s’attarde pas, il faut se coucher tôt.

Mercredi 11 mai.

Il y a du brouillard, mais la température reste douce. Pas grave…

Comme prévu, 10 des 12 cyclistes du groupe sont au point de départ, devant la mairie, à 5h45. Les deux autres, Fred et Khalid, nous rejoindront sur le parcours pour des raisons pratiques ou des contraintes personnelles inévitables.
Deux adjoints au Maire, Olivier Poneau et Bruno Drevon, et un Conseiller Municipal, Alexandre Richefort, se sont levés pour venir nous encourager. Même Vélizy TV, Didier Kirk, est au rendez-vous, c’est super.

Quelques photos, une interview express de Muriel, et c’est parti !

Au Plessis-Robinson, nous récupérons Khalid. Durant les 25km suivants nous roulons dans le brouillard et le début des embouteillages des gens qui vont travailler. Puis le calme et la quiétude. Les premiers rayons de soleil, les odeurs des champs en fleurs, des chevreuils et des lièvres croisent notre chemin : on se sent loin de notre banlieue maintenant. Les routes sont désertes.

Une première crevaison pour Philippe au 75ème km, nous permet de faire une coupure. Il est 9h40, on a déjà bien roulé. Une seconde pour Benoit, 7 km plus loin, nous contraint à une autre pause forcée, mais toujours dans la bonne humeur.


Pour déjeuner, nous nous arrêtons dans le village de Villeneuve de Bellot à une pizzeria près de l’église, où nous sommes accueillis à bras ouverts et servis très généreusement (le cycliste est un bon client, il mange beaucoup…).



Après manger, nous récupérons notre ultime et 12ème compère, Fred, quelques kilomètres plus loin, car il était parti plus tard avec Serge, notre chauffeur de la camionnette balai… c’est bon, nous sommes donc au complet pour continuer cette aventure.

Nous roulons à vive allure… Toujours pas de pluie, nous avons le ciel avec nous, même s’il est souvent nuageux.



A 30 km de la fin de notre étape, le support de la Gopro de Muriel, fixé sur le cintre de son vélo se rompt ! Elle percute douloureusement son tibia gauche (et non la roue, fort heureusement) avant de tomber par terre à grande vitesse. Patrick (L.) se charge de la récupérer avant qu’une voiture ne roule dessus… Incroyable, elle n’est pas cassée et le caisson étanche a juste une grosse éraflure… Mais elle ne pourra plus l’utiliser. Heureusement, il y a une deuxième caméra embarquée sur le vélo de Benoit.

16h45. Nous arrivons à notre hôtel de Châlons-en-Champagne. Quinze minutes plus tard, une pluie diluvienne s’abat sur nous, qui sommes heureusement à l’abri à la réception en attendant nos clés…

On a roulé fort…

Une bonne douche, et on se retrouve pour boire des bières et du rhum, avant d’aller rejoindre le restaurant de notre hôtel.


On ne se couchera pas trop tard, car l’étape de demain est encore plus longue et assez difficile.

Bilan du jour : 194km, 1081m D+, 26km/h de moyenne, 2 crevaisons pour les gars.

Vélizy WEB TV a filmé notre départ –> https://youtu.be/fMKeLdIexmw?t=4m10s

https://www.strava.com/activities/572599202

Jeudi 12 mai.

C’est donc le jour le plus dur de notre périple, et la météo prévue n’est pas fameuse. Il bruine lorsque nous partons vers 7h20.


A 50km, nous découvrons une route barrée, où même nos vélos ne peuvent se faufiler : un pont au dessus d’une rivière est fermé pour travaux, et comme on n’a pas nos affaires de plongée… il nous faut rebrousser chemin et tenter de retrouver notre parcours initial.


Entre les GPS et les smartphones, Benoit, Loïc et Serge finissent par trouver une route de contournement, qui nous vaudra 16 km de détour, en passant par des routes étroites et au piètre revêtement qui occasionneront plusieurs crevaisons, plus ou moins lentes.


Sinon, l’organisation avec la camionnette tourne bien. On se retrouve régulièrement sur le parcours, ce qui permet de nous ravitailler, de prendre ou déposer certaines affaires, de regonfler les pneus avec la pompe à pied après une crevaison. Bref, on commence à être bien rôdé.

Pour le déjeuner, à environ 110km de notre point de départ, Serge nous a dégoté un restau dans la base de loisirs du Colvert à Bonzée, « Les Pieds dans le lac », avec vue sur un joli plan d’eau. Magnifique, d’autant plus que le soleil a décidé de montrer un peu le bout de son nez.

Nous nous régalons avec des plats maison absolument délicieux et servis en quantité pantagruélique… La mousse au chocolat fait un vrai tabac !

A la fin du déjeuner, le groupe décide de se scinder en deux sous-groupes, un rapide et un plus cool, car c’est la partie la plus difficile de l’étape. Comme Muriel est la plus lente du groupe dans les grosses bosses, l’organisation lui convient (elle est encore pénalisée par ses 5 mois d’arrêt forcés à cause de la fracture de sa cheville…). Elle prend donc de l’avance en partant avec Patrick (N.), sans attendre le reste de son gruppetto. Ils resteront seuls 45mn à pédaler face au vent.

Bosses et averses se succèderont jusqu’à la fin de la journée, avec des beaux paysages.

Au final, le premier gruppetto arrivera à l’hôtel de St Avold à 18h40 et le second à 19h15. Ce n’est pas si mal !

Le gérant nous ouvrira le salon privé du restaurant attenant, pour que nous puissions être à notre aise autour d’une bonne bière, suivie d’un excellent repas bien servi. En fait, les cyclistes ont la cote pour manger, d’autant plus quand la patronne insiste pour que nous finissions les restes de frites ou du buffet des desserts…

On ne se couchera pas bien tard, à part Cédric qui s’est attelé à réparer les chambres à air percées, au cas où il y ait encore beaucoup de futures crevaisons…

Bilan du jour : 216km, 2000m D+, 24km/h de moyenne, 8 crevaisons toujours pour les gars.

https://www.strava.com/activities/573823375

Vendredi 13 mai.

Il n’a jamais aussi bien porté malheur, même quand on n’est pas superstitieux…

Nous partons plus tard ce matin, puisque l’étape ne fait que 165km et le dénivelé est modéré avec environs 1000m. Bref, les indicateurs sont au beau fixe.

Hélas, les ennuis vont s’enchainer progressivement…

A peine avons-nous quitté St Avold, que nous tentons de suivre une petite route parallèle plus calme à la grosse départementale de notre itinéraire. Dommage, on s’aperçoit que c’est une route de service qui ne mène nulle-part. Nous faisons demi-tour, en laissant faire de même notre camionnette sans nous retourner. Grave erreur : quelques kilomètres plus loin, nous recevons un appel de détresse de Serge qui s’est embourbé. Nous rebroussons chemin pour l’aider. Les gars sortiront le véhicule de ce pétrin en quelques minutes… Ouf !

Nous repartons, détendus d’être sortis de ce mauvais pas, et arrivons à la frontière un peu avant 10h00. Nous nous arrêtons pour la photo souvenir :

Puis c’est la deuxième galère de la journée : nous perdons tout contact avec notre chauffeur jusqu’à la fin de l’étape. En effet, le téléphone mobile de Serge n’est pas activé hors de France… Non seulement nous n’avons plus de ravitaillement, mais en plus, Serge n’a pas de carte papier, mais un smartphone initialement prévu pour le guider inopérant… Il arrivera malgré tout à bon port, grâce à sa débrouillardise et la gentillesse des Allemands pour le mettre sur le chemin régulièrement.

En fin de matinée, à la sortie d’une piste cyclable, Muriel perd l’équilibre à vitesse réduite. Cela lui coute un genou et un coude gauches abimés. Mais ça ne l’empêchera pas de pédaler malgré un amour-propre froissé.

On s’arrête pour déjeuner à Homburg. Nous nous installons à la terrasse d’une pizzeria, à l’ombre de grands parasols. On se détend tout en mangeant copieusement, et nous repartons dans la bonne humeur après plusieurs crises de fou-rire.


Rouler en Allemagne est plaisant. Tout le monde respecte tout le monde. On ne se sent jamais en danger lorsqu’un véhicule nous double : que ce soit un camion ou une voiture, jamais le conducteur ne tente un dépassement tant que c’est impossible ou trop juste. Ce n’est pas en France qu’on voit ça…


Nous commençons à emprunter des pistes cyclables en forêt qui sont plus des sentiers que des bandes goudronnées. Du coup, 10 du groupe décident de continuer via les routes parallèles au parcours. Alors que Harrison et Muriel préfèrent  continuer à rouler tranquillou par ces chemins tout à fait praticables, mais à vitesse plus réduite. Ils ont envie de lever le pied et de profiter un peu des paysages.

Ils poursuivont encore quelques dizaines de kilomètres via ces pistes, jusqu’à ce qu’elles deviennent trop boueuses et pleines de racines. Ils continuent à leur tour via la route, toujours en binôme.


La pluie arrive en milieu d’après-midi. Il pleut assez fort.

Les kilomètres défilent plus vite pour le groupe de 10 et le duo, mais toujours séparément.

A environ 20km de notre hôtel, il se produit une chute collective, à cause de rails, non pas perpendiculaires à la route, mais dans le sens de la marche. Vus trop tard, il était impossible de les éviter, les roues se sont prises dedans. Sept cyclistes se sont retrouvés violemment projetés à terre, et notamment Benoit qui est parti aux urgences en ambulance. On redoute une fracture du bassin, à cause de sa pompe à vélo et de son multi-tools qu’il garde toujours dans les poches de son maillot…
Les automobilistes ayant tout de suite prêté main forte à nos accidentés et appelé les secours, la solidarité s’est rapidement organisée pour les guider à l’hôpital et rapatrier le vélo orphelin.

Les itinéraires parallèles de tout le monde se croisent à environ 15km de la fin de notre étape, mais sans Benoit, resté aux urgences. Harrison et Muriel apprennent avec effroi ce qui s’est passé…

Nous continuons notre route jusqu’à Worms, en silence et éclatés en binômes ou trinômes, transis de froid pour ceux qui avaient laissé leurs affaires de pluie dans le véhicule balai…

Nous sommes accueillis à l’hôtel par Alexandre Richefort, arrivé quelques heures plus tôt par train à Francfort. Il doit rouler avec nous pour l’étape finale du lendemain. Étant lui-même cycliste, il est tout aussi inquiet que nous. Il sait comme les chutes à vélo peuvent être violentes et traumatisantes.

Nous retrouvons Serge et la camionnette, déchargeons les bagages pour ensuite y stocker nos petites reines. Le garage à vélos de l’hôtel n’est pas suffisamment sécurisé à nos yeux, et nous n’avons pas l’autorisation de monter nos destriers dans nos chambrées…

Puis, tout le monde se répartit dans les chambres et tente de se ressourcer avec une douche bien chaude.

Vers 20h30 nous nous retrouvons à l’accueil afin de partir diner dans un restaurant proche. Nous apprenons au même moment que notre blessé n’a rien de cassé et qu’il sera libéré en milieu de soirée, shooté aux anti-inflammatoires et antidouleurs. Deux autres du groupe, qui souhaitaient se faire ausculter, sont partis le rejoindre à l’hôpital puis sont revenus tous les trois en taxi.

Nous passerons une soirée apaisée et plus détendue au final, en nous régalant de mets locaux arrosés de bonnes bières. Le plus dur est passé. Demain, nous attend une petite étape en mode balade conduite par nos amis Allemands.

Bilan du jour : 177km, 1220m D+, 23km/h de moyenne, 4 crevaisons pour les gars, 1 stupide chute individuelle, 1 terrible chute collective avec 7 cyclistes à terre.

https://www.strava.com/activities/575054129

Samedi 14 mai.

Premier petit déjeuner allemand. Le buffet est fantastique.


Nous faisons la connaissance de nos cyclistes de Dietzenbach vers 9h30. L’ambiance est détendue, on papote, on rigole. Nous faisons un petit checkup de nos vélos, qui ont bien souffert de la pluie et des routes salissantes de la veille.


Nettoyage et huilage rapides de la transmission sont indispensables pour terminer sereinement ce périple.

Benoit fera l’étape à bord de la camionnette avec Serge.

Nous avons deux cyclistes véliziens de plus aujourd’hui : Alexandre et sa fiancée. Du coup, il y a 3 filles à rouler. C’est plaisant.

Une photo de tout ce beau monde, et nous quittons Worms vers 10h15, à allure modérée.

Il fait beau, mais il y a « du vent de partout » qui accentue la température trop basse pour la saison. Ainsi, quelque soit la direction dans laquelle nous roulons, nous avons toujours le vent de face !



Tiens Muriel crève et pour la première fois… Ce sera la quinzième et dernière crevaison du périple…

Nous arrivons au bac, pour traverser le Rhin. C’est rapide et sympa. Certains n’avaient jamais utilisé ce mode de transport : c’est une sorte de morceau de route mobile entre chaque rive.



Sur l’autre rive, d’autres cyclos Allemands, nous attendent avec un super ravito : deux magnifiques cakes maison et personnalisés pour l’occasion, du café, une bonne bouteille de vin, de l’eau… Bref, c’est super sympa comme accueil !





Nous continuons paisiblement notre route, en marquant plusieurs arrêts afin de ne pas arriver trop tôt à la mairie de Dietzenbach. On papote…

Le ruban d’asphalte continue de défiler sous nos yeux. Ça y est, on approche, on voit le panneau de Dietzenbach, puis on emprunte un rond point joliment décoré aux blasons de Dietzenbach et de ses villes jumelles, on traverse Velizystraße.

Encore quelques rues et nous arrivons sur l’esplanade de la Mairie, où plein de gens nous accueillent sous des applaudissements chaleureux… Des journalistes nous filment et nous prennent en photos. Nous sommes accueillis en héros !



Ça y est, la boucle est bouclée. Le challenge est terminé. Sentiment étrange pour chacun d’entre nous.

Nous nous dirigeons à présent dans le hall de la mairie où des encas et des boissons nous attendent, après avoir laissé nos fidèles destriers à l’entrée.

Vient le moment des remerciements et des discours.



Puis nous faisons connaissance avec nos familles d’accueil. Nous partons récupérer nos bagages et partons avec nos hôtes.

Vers 18h00, nous nous rejoignons tous pour participer à la cérémonie officielle de la fête des 40 ans du jumelage, qui se déroule dans un restaurant réservé pour l’occasion.

Les deux Maires, les Adjoints, les Conseillers Municipaux, les bénévoles du Comité de Jumelage (VIB), les hôtes, les cyclistes Français et Allemands, tous se retrouvent avec au programme : un excellent dîner où seront dégustées des spécialités locales, des discours prononcés, des remises de cadeaux et la nouvelle signature de l’acte de jumelage des deux communes.


Bœuf accompagné de la fameuse sauce verte, vin de pomme


Bilan du jour : 77km, 270m D+, 23,5km/h de moyenne, 1 crevaison pour les filles.

Reportage complet de notre arrivée par nos amis de Vélizy WEB TV : https://www.youtube.com/watch?v=lxPYltFxHZw&feature=youtu.be&t=54s

https://www.strava.com/activities/576442177

Dimanche 15 mai.

Après une courte nuit réparatrice, vers 9h00 nous rejoignons la Mairie afin de mettre nos bagages et nos vélos sous housses dans la camionnette.

Ensuite, plusieurs voitures de nos amis cyclistes nous emmènent jusqu’à Francfort, pour une petite visite guidée en attendant notre train ICE de 13h00. Nous découvrons une très belle ville, dont le centre d’affaires fait penser à Manhattan…




Puis vient l’heure des au-revoir sur le quai de la gare…

Nous sommes 10 à prendre l’ICE pour rentrer, Cédric et Benoit accompagnent Serge dans la camionnette pour le retour du matériel et des bagages jusqu’à Vélizy…

Sources photos : le groupe, Wittekopf


Montages vidéos

Bande annonce (publique) :


Reportage (privé, ne pas diffuser le lien de cette vidéo par les réseaux sociaux et ni les forums SVP… par contre, cette page du récit est bien protégée contre l’indexation des moteurs de recherche ! ) :


Page Facebook publique (pas besoin de compte pour y accéder, appuyer sur la touche « ECHAP » de votre clavier si une fenêtre de demande de connexion apparaît en plein écran) :

https://www.facebook.com/velizydietzenbach/

Mu²

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Ecotrail de Paris IDF 2016

Bénévoles VTT du CCVV sur le 18 – 50 & 80 km pour l’Ecotrail de Paris 2016

Depuis plusieurs semaines, plusieurs membres du CCVV s’impliquent sur l’Écotrail de Paris (ETP) par des réunions de préparation, reconnaissance du parcours, récupération et distribution du matériel par équipes : l’édition du 19-20 mars 2016 de l’ETP était lancée pour les ouvreurs VTT du 18 et 50 km et les serre-files, débaliseurs du 80Km. Le groupe VTT du CCVV présent depuis la première édition (9ième édition cette année) est désormais devenu incontournable pour la réussite de cette grande manifestation avec plus de 11500 participants sur l’ensemble des épreuves.

Les bénévoles VTT ont mis à contribution leur dynamisme pour assurer une bonne visibilité des parcours aux coureurs. Comme tous les ans, il a fallu remettre du balisage aux endroits où il avait disparu de la veille et même de quelques petites heures avant le départ des trailers !

Soucieux de vouloir être encore plus performants pour les prochaines éditions de l’ETP, les vététistes ont échangé avec les trailers tout le long des parcours pour recueillir leurs avis sur la visibilité des tracés.

Bravo à ces courageux sportifs et merci à tous les bénévoles ! La team VTT attend l’ETP 2017 avec impatience !



L'équipe serre-file/débalisage 80km

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Les sorties du dimanche

Nous nous donnons rendez-vous tous les dimanches, pour un départ à 9 heures au local du club à Louvois.

Nous sommes une quinzaine ce jour là.

Prêts avec nos tenues du club et nos beaux VTT (du 26, 27.5 et 29 pouces).

Et c’est parti ! (groupes 1 & 2 ensemble) pour une quarantaine de kilomètres.

Nous empruntons les parcours techniques et agréables des environs : connus ou récemment découverts, par nos « guides ».

Nous profitons d’une descente pour améliorer notre technique grâce aux conseils d’experts.

Une crevaison, un beau point de vue : c’est l’occasion d’une pause dans une ambiance conviviale. Certains en profitent même pour proposer des cyclos VTT.

Vivement dimanche prochain !

Magalie.

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Toboggan Meudonnais 2015

En ce 18 octobre 2015, au départ du complexe sportif Marcel Bec, il y avait 17 membres du CCVV !

Un record cette année ou pas ?

Voici les photos que j’ai faites, car je ne pouvais pas y participer cette saison. J’ai eu presque tout le monde 🙂 (il y en a toujours qui se cachent pour ne pas être sur les clichés).

Magalie, Fabien, Laurent, Franck et Hervé.

Fabien, Laurent, Franck et Hervé.

Yves, Khalid et Stéphane.

Yves, Khalid et Stéphane.

Olivier, Stéphane, Kevin et Sébastien.

Olivier, Stéphane, Kevin et Sébastien.

Guillaume, Fred, Benoit, Patrick et Loïc.

Guillaume, Fred, Benoit, Patrick et Loïc.

Fred, Guillaume, Muriel, Benoit et Loïc.


Photos de l’asmcyclo. Elles sont floues, donc je les ai réduites pour que ça passe un peu mieux visuellement ;

Mu²

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Mon Roc d’Azur 2015

Mon « Roc » à moi…

Eh bien voilà, ça c’est fait. J’ai participé à mon premier « Roc d’Azur » VTT cette année.
Le chemin a été long pour en arriver là.
Il y a trois ans, à l’invite d’un ami, je m’inscris à une randonnée vtt à laquelle je participe sur un vieux vélo de chez décathlon que j’ai retapé pour l’occasion.
Quel pied de se retrouver en vélo en forêt. Le souffle court, je termine les 20 km de l’épreuve.
Une pause sportive de quelques années, associée à la cigarette laisse des séquelles.
Mon frère me motive pour continuer et  me prête son vélo qui est plus performant.
J’effectue quelques sorties. C’est dur. Je manque réellement de souffle.
Je croise Florian et Aurélien qui m’apprennent qu’ils font partie du Club de vtt de Vélizy et qui m’invitent à une sortie  « club ».
La machine est lancée. Je m’inscris.
Le niveau est élevé. Je ferme souvent la marche mais la motivation grandit à chaque sortie.
Je jette définitivement la clope et je reviens vers une hygiène de vie plus sérieuse pour améliorer mes performances.
Et voilà, deux ans se sont écoulés, plus motivé que jamais, j’enchaîne les sorties avec mes amis du CCVV. Chaque dimanche, nous nous retrouvons pour rouler. Cette année, le programme fut chargé. De nombreuses randonnées extérieures plus, la « Transverdon » en juin, 6 jours 300 km. Le «Roc des monts d’Arrées » en septembre et la plus grande manifestation de vtt du monde le « Roc d’Azur » maintenant.
Nous y sommes !
Le « Mid Roc » pour se mettre en jambe le vendredi. Et le Roc pour aujourd’hui.
Je suis en pré-grille en 8ème vague. Première participation à une course.  Là, c’est pour de vrai !
600 participants par vague, 8 vagues, un départ toutes les quinze minutes. Cela fait beaucoup de vélos. Il va falloir jouer des coudes.
Je suis les conseils des potes, je me faufile pour être au plus prêt de la première ligne pour le départ. Grosse pression !
C’est parti. Tout s’accélère.  Je me donne à fond. Les entraînements et les efforts sont payants. Je roule bien et le souffle est là. J’avale les côtes sans poser le pied à terre. Je gratte des places à chaque occasion. Je me sens bien.
Mes amis sont partis en vague 2 et 3.  Ils sont loin devant. Je suis tout seul du club dans ma vague mais la compétition existe entre nous. Le temps sera l’arbitre. Il faut avancer.
Les km défilent et le dénivelé se cumule sur mon compteur. L’arrivée se fera au terme des     56 km pour 1600 mètres de d+.
Il fait beau et le parcours est magnifique. La mer apparaît au détour de certains  virages. C’est géant ! Les montées  sont rudes, très rudes et  les descentes bien cassantes.
Je m’accroche.  L’arrivée est en vue. M… je crève dans les derniers 500 mètres, tant pis, je ne m’arrête pas je finis sur la jante et je passe la ligne d arrivée.

Les copains sont là, les traits tirés mais la satisfaction de chacun est bien visible.
Ça y est. Ça c’est fait !
Quel bonheur  cette sensation du dépassement de soi.  On se sent vivre!

Merci à tous pour ces moments magiques, vos encouragements,  votre soutien et la bonne humeur qui règne dans notre club.

Une pensée particulière pour Pascal qui s’est blessé durant le « Roc Marathon » et qui n’a pas pu se joindre au groupe pour les autres épreuves.

Je te souhaite un prompt rétablissement.

A bientôt pour nos projets futurs.

Jef


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Extrem sur Loue 2015

Je me suis inscrit à l’Extrem sur Loue de Ornans (Doubs) car on m’en avait parlé pour les paysages magnifiques et pour sa course marathon de 84km qui est exigeante.

J’arrive le samedi après-midi pour retirer mon dossard, le transpondeur et la plaque de cadre. Pour patienter, je vais faire une promenade dans la ville de Ornans qui est traversée par une rivière, la Loue, avec son centre bien conservé, cela donne de très belles images !

Comme vous pouvez le voir au niveau du départ, le paysage est assez montagneux et le dénivelé annonce la journée de demain !

Samedi soir, une grosse pluie vers 21h fait craindre pour le lendemain avec en plus 8°C annoncés ça s’annonce pas simple. Au réveil, de gros nuages restent mais pas de pluie et un temps qui devrait se dégager. Le départ se fait à 9h02 pour les non licenciés FFC soit 2 minutes après les pro. Cette course est référencée UCI donc vous avez le champion du monde de VTT marathon ou Julie Bresset qui son présents par exemple.

Le départ est donné et les 5 premiers kilomètres sont plats donc ça part très fort en peloton où je m’accroche pour éviter les bouchons. Arrive la première côte on voit qu’on va souffrir toute la durée de l’épreuve car ça monte dur dès le début. Des chemins bien roulants mais une montée longue. Arrive enfin le moment de la descente : racines, rochers glissants (pluie de la veille) tout pour ne pas être rassuré. Je ne me sens pas super à l’aise donc je ne prends pas de risques j’ai encore beaucoup de kilomètres à faire !

Deuxième grosse montée, du même style que la première mais ça y est j’ai le rythme qui arrive et je monte pas mal. Très grosse descente en bord de falaise avec des filets pour éviter de tomber dans le ravin, des matelas pour éviter les arbres. Autrement dit du très technique ! Par contre, les yeux se régalent :

La troisième montée se fait avec pas mal de portage où le vélo se met sur le dos avec même des escaliers à monter, bien fatigant mais on sait qu’après cette section le plus dur est normalement passé. Pas de chance, une crevaison lente m’oblige à regonfler 2 fois le pneu afin que le préventif fasse son effet. Arrivé en haut, on a le droit à un magnifique point de vue :

Encouragé en haut par des personnes avec des cloches de vache qui remontent le moral, comme sur tout le parcours les bénévoles au top. D’ailleurs, les ravitaillements très nombreux sont hyper complets avec du pâté, fromage, pain, banane, fruits secs… La température n’a jamais été très élevée et j’ai bien supporté le collant long et le maillot moto :

Pour moi cette descente fut la première où je me suis senti en confiance pour descendre comme il faut. Par contre, ça tabasse fort, les bras et les mains sont bien mises à contribution.

On arrive vers le 50ème kilomètre et la montée se fait plus facile même si c’est un enchaînement de champs de vaches (tape-cul) et de faux-plats montants. Le parcours est hyper exigeant et on ne se repose presque pas. On arrive vers le 70ème kilomètre, qui est aussi le retour vers le village départ. C’est la barrière horaire qui me faisait peur ! Je passe sans problème cette barrière qui était à 16h30 (j’y suis vers 15h). La descente vers ce 70ème kilomètre est un petit single plein de cailloux, techniques mais très rapide j’ai super apprécié !

Dernière section, une boucle qui fait 14km avec un départ sur une route montante puis un chemin large. Franchement pas d’intérêt… Puis une fois en haut, des champs… On arrive au surplomb vers une vierge :

C’est parti pour les 3 derniers kilomètres une pure descente bien technique et à flanc de colline. La seule partie intéressante de cette boucle… Puis l’arrivée.

Je finis en 7h15 ces 84km et 3300m de D+. Épuisé mais très satisfait car c’est une très bonne expérience même si je me demande comment les premiers font pour mettre moins de 4 heures ! En plus, comme c’est une épreuve UCI je finis dans les derniers car le niveau est extrêmement relevé ! L’important c’est de finir ! En terme de niveau marathon c’est assez équivalent à la MB Race 70km. Par contre, le nombre de personnes peu élevé présent sur la course fait qu’aucun bouchon ni problème n’est survenu.

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La gamelle Trophy 2015

Petit retour sur la gamelle Trophy en mode course (UCI).

Je positionne mon état d’esprit avant le départ parce que ça va jouer beaucoup sur la suite.

La course commence par une start-loop de 9km suite de deux boucles de 23 km. Si on se fait doubler par le premier avant d’entamer la deuxième boucle, on est disqualifié. Vu mes déboires récents (casse vélo, passage aux urgences, peu d’entraînement) mon objectif était de pouvoir me lancer sur la deuxième boucle.

Arrivé sur le site vers 10:30, il fait bien frais (14°) ! Avec le soleil, c’est bien mieux mais il ne faut pas se refroidir. Je récupère la plaque. Il n’y a que ça, bien maigre quand même…

Je mange le plat que j’ai préparé (pâtes, champignons, œuf, pomme) pour tenir vu qu’une course en après-midi c’est pas simple à gérer. Je mange dans la voiture parce que le fond de l’air est quand même bien frais. Préparation vélo, vérification inventaire, petit tour de roulage lentement pour voir les sensations. Remonter sur le VTT après 3 semaines sans c’est plaisant !

Je suis dans un état d’esprit assez étrange, pas trop envie de me lancer dans la course… Arrive 13:10 pour un départ à 13:30 je me place en grille avec un collègue avec qui j’ai fait la route.

Là ça y est l’état d’esprit arrive on va pouvoir enclencher ! Par contre, départ en 20ème ligne donc ça va bouchonner avec les 300 partants…

On se lance, passages techniques pas trop de bouchon ça roule fort et je me sens bien. Quelques fois où il faut poser pied à terre mais sinon ça roule mieux que je ne pensais.

Arrivé sur la ligne de départ fin de start-loop, pas mal de connaissance m’encouragent et ça fait du bien. Je suis vraiment en forme je vais réussir mon objectif.

C’est parti pour le premier vrai tour !

Arrivé sur la chaise du Diable, je vois la pancarte côté technique et côté plus simple : rien à faire je suis en tout suspendu je tente le côté technique. Bien chaud je me demande pourquoi je suis allé là mais ça passe sans problème !

Ça enchaîne les montées les descentes, je ne perds pas de place (je pense) et j’en gagne pas mal en descente. Il y en a qui se traînent à mort dans les descentes !

Le tour me semble long mais je continue à fond ! J’arrive au niveau de la ligne de départ c’est gagné je me suis pas fait rattraper !!! J’ai le droit de continuer. Je remplis ma gourde qui est presque vide, je mange un peu.

Je roule encore à fond pendant quelques kilomètres mais le mental et les jambes font mal donc je ralentis de toute façon maintenant faut juste finir c’est que du bonus !

Deuxième passage chaise du Diable ! À nouveau côté technique mais comme j’ai étudié au premier passage, je sais comment ça passe. Je lâche les freins totalement les marches se sautent on m’applaudit et j’arrive en bas hyper vite. Cool cette descente !

Arrivé à la roche brune, j’en profite pour faire des photos du lieu tellement c’est joli.

Un jerrican du ravitaillement de la randonnée est toujours plein, je remplis à nouveau mon bidon. J’ai presque plus d’eau dans mon sac (j’avais mis que 1.5 L). Je mange une barre et je repars.

Je souffre et je vois 18h approcher mais je vais finir ! Je vois le panneau 1 km restant ! Là c’est la délivrance, je relance, puis je vois le gars avec qui je suis venu qui m’encourage, je relance encore plus !

Les petits passages techniques passent sans problème et je vois la ligne !

Je finis presque dernier de ceux qui finissent en 158ème position sur 300 partants. Superbe journée parcours terribles ! Zones techniques hyper agréables ! Je recommande soit en randonnée soit pour ceux qui ont l’envie en mode course !

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Transvolcanique 2015

C’est à Blanzat que, tous les ans, se donnent rendez-vous environ 1600 vététistes pour la Transvolcanique. Cette épreuve de VTT très populaire se déroule sur 1 week-end.

82 kms le premier jour pour rallier le Mont Dore et la même distance le lendemain pour le retour. Parcours au pied des volcans d’Auvergne affichant un dénivelé d’environ 3500m

Le samedi 12 Septembre je rejoins un groupe d’amis (14 personnes) dont des habitués pour participer à la 26ème édition.

Après avoir déposé notre sac contenant nos affaires de rechanges qui seront acheminés par l’organisation aux hôtels, je prends ma plaque vélo (N°60) et mon Bracelet « all inclusive » qui me permettra d’avoir droit aux ravitaillements et aux repas chauds.

La météo annonce un week-end “vigilance orange” et déjà quelques éclairs flash le Puy de Dôme.

Les 3 premières heures de vélos se déroulent tranquillement avant que quelques gouttent se mettent à tomber pour devenir de plus en plus grosse et très rapidement accompagné d’un vent frais. A la vue de la couleur du ciel : pas la peine de s’arrêter pour attendre une petite accalmie qui, de toute façon, n’arrivera jamais !

Un repas chaud nous attend à Saint Genes Champanelle : entrée, plat, dessert, vin, Volvic (normal nous sommes pas loin !) et café. Mais nous sommes si trempés que nous ne nous attardons pas.

La suite, c’est 30 kms dans la boue, dans des chemins transformés en ruisseau, et la montée difficile et caillouteuse du Col de la Croix Morand : 1401m (quand même) avant l’arrivée au Mont Dore. Mais ce n’est pas terminé pour nous ! En effet, l’hôtel qui nous est attribué par l’organisation est à la Bourboule. 7 kms de plus dans la fraicheur de la fin d’après-midi. Jamais eu autant froid !!

Vu l’état des concurrents, les gérants qui venaient de refaire leur établissement, avaient sorti un jet d’eau (froide bien sûr !) pour que nous puissions nous rincer : épreuve obligatoire avant de récupérer notre clé !

Une douche chaude, un repas dans le centre-ville, et une nuit réparatrice

6h30 : réveil, petit-déjeuner et nous décidons de rejoindre le Col de la Croix Morand par la route (7% sur environ 14kms d’ascension). Comme nous empruntons les mêmes chemins qu’à l’aller qui ont vu passer 3200 paires de roues c’est « Waterloo » les vélos qui glissent, qui font leur propre trajectoire et la boue qui s’agglutine dans les moindres recoins.

Heureusement le ciel est redevenu clément et nous pouvons profiter des beaux paysages de l’Auvergne. Le parcours final sera technique avec de belles descentes souvent caillouteuses et dont une signalée comme dangereuse avec ses virages en épingle et son pourcentage d’environ 20 sur certains tronçons.

Une dernière ligne droite, une petite photo avant l’arrivée officielle , et voilà c’est la fin de ces 2 jours de VTT, (environ 16 heures de selle) qui se termine bien ! Pas de chutes, pas de crevaisons et la plaque vélo 60 gagnante au tirage au sort ! A la base en lot : un petit sac en toile, mais devant mon visage marqué et tacheté de boue les organisateurs m’offrent en plus une paire de pneus VTT “Michelin” que j’ai hâte de tester !!!

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MB Race 2015

Pour la quatrième année, je me suis lancé dans le défi de la MB Race. La course VTT dite « la plus difficile au monde ». Vous pouvez relire mon ressenti de l’an passé dans l’article MB Race 2014.

Cette année j’ai orienté ma préparation sur l’endurance avec, par exemple, la monticyclo (article de Muriel) ou la faut pas mollir. Faire plein d’heures sur la selle c’était un objectif surtout que si on va sur le 140km c’est 16 h environ. J’ai aussi fait le Scott Tour MB Race qui reconnaît une partie du parcours donc du dénivelé vers fin mai. Le dénivelé c’est quand même ce qui manque en Île de France pour être prêt pour une telle course. Le dénivelé du 140 km est de 7000 m de D+. C’est vraiment dans une autre cours !

Arrivé sur place le mercredi, je ne fais rien d’autre que de me reposer pour être au maximum le samedi matin. Je souffre déjà de la chaleur environnante avec des températures qui ne baissent pas même la nuit… Retrait des dossards le vendredi avec 2 autres personnes, je me positionne déjà pour le 140 km vu que j’ai une superbe forme !

On prépare les vélos le vendredi soir, voici l’installation de la plaque :

Départ à 6 heures du matin on a déjà 24 °C. La journée va être extrêmement chaude. Il va falloir s’hydrater à fond. Le parcours est le suivant :

Les quatorze premiers kilomètres se font très rapidement. Je suis au ravitaillement de Cordon à 7h05. Je suis vraiment en forme et je ne m’arrête pas. Je me lance donc dans l’ascension du Jaillet. Presque 10 kilomètres de montée avec un portage sur la fin. On voit que cette année il y a beaucoup plus de monde. Ça bouchonne au niveau du portage !

J’en profite pour faire une photo de la vue qui est magnifique tout du long du parcours !

Une fois le portage terminé, on a normalement un pointage mais là personne pour valider la puce. Bizarre… Il semblerait que les premiers ont été pointés mais plus à partir d’un moment. On entame la descente vers la Giettaz. C’est une descente technique dans les racines et qui traverse des cours d’eau. Un régal par un temps sec comme celui-là. Je double un nombre de personnes important parce que je super lucide et bien à l’aise vu que ça ne risque pas de glisser.

Je finis le ravitaillement de la Giettaz à 9h42. Je pense être dans les délais pour la barrière. J’ai toujours la forme mais je sais aussi que le plus dur sur cette section arrive : la montée de la tête de Torraz. Je mets un buff sur ma tête pour éviter l’insolation.

Un single en forêt en faux plat descendant puis une bosse de 300 m de D+ qui fait mal et enfin un single sur un dévers vraiment très bon ! C’est une nouveauté 2015 du parcours qui ajoute du piment mais qu’est-ce que ça vaut le coût ! Par contre, on attaque le gros de la montée juste après et là ça rigole plus. J’ai 39 °C sur mon thermomètre, les points d’eau rajoutés tout au long du parcours sont pris par tout le monde.

Là ça commence vraiment à surchauffer ! Je sens que mon corps ne se refroidi plus, obligé de faire des pauses à l’ombre pour pouvoir redescendre le cardio et la température. La montée se fait pas trop mal sans cela et j’arrive au ravitaillement du Gâteau à 12h (5 litres d’eau consommé à ce point). Je suis limite sur la barrière horaire à ce moment… Il va falloir que j’accélère un peu si je veux passer mais je sais que c’est des passages bien durs la suite et vu comme il fait chaud… Je force quand même sur certaines montées pour rester sur la selle et passer pour gagner un peu de temps. Je me méfie quand même de ne pas me griller sinon je ne pourrais pas continuer. J’aurais bien aimé avec un 24×42 ou 22×36 au lieu de mon 24×36 ce jour là pour mouliner plus.

Enfin, j’arrive au sommet de la tête de Torraz. Il reste majoritairement de la descente mais je suis très limite en temps. Il va falloir que j’aille très vite ! Il y a quelques côtes bien raides quand même dans ce profil descendant mais je force pour les passer. La descente se fait en grande partie sur une spéciale d’enduro donc on profite un maximum des virages relevés pour aller vite !!! De belles racines avec des marches à sauter, le régal pour ceux qui descendent. J’en vois plein qui galèrent dans cette zone !

Dernier ravitaillement au niveau du col du Jaillet. Il reste moins de 10 km mais je n’ai plus que 30 minutes… Je fais un passage très rapide pour manger de la tome et du saucisson et boire mais pas plus. De toute façon je suis super en forme. Je relance la machine pour passer cette barrière !

Je suis sur une route vers Combloux et là il est 13h25, je pense que c’est bon mais non on a un petit single à faire encore. Ça va être limite !!! Je prends le single à fond, j’en ressors mais il est 13h35 passé. Tant pis je vais à fond s’ils ont augmenté le délai pour passer je suis bon. J’arrive vers la ligne et là plus de moyen de partir sur le 100 km. J’arrive donc à 13h39 en 196e position. Déçu parce que je pouvais continuer mais fier d’avoir pu terminer sans panne. J’ai donc récupéré le tee-shirt de finisher :

Cela fait 70 km pour 3642 m de D+ (d’après le site). Une édition sous une chaleur extrême avec un parcours un peu modifié qui le rend plus difficile que les années précédentes. De plus, par rapport aux années passées, ils ont baissé la barrière horairement de 14h00 à 13h30. L’an prochain ça va passer !