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La faut pas mollir 2015

La faut pas mollir (21 juin 2015) par Fabien Archambault.

En cette journée du dimanche 21 juin, je suis allé faire la faut pas mollir. Cette randonnée de 80 km (1300m D+) est organisée par le club de Plaisir.

Pour faire cette sortie, j’ai corsé le parcours en me lançant un défi : faire l’aller-retour depuis Fontenay-aux-Roses en vélo.

Petit état des lieux avant d’y aller. Le parcours aller fait environ 30 km (en passant par Vélizy, Versailles, Bois d’Arcy) et Google Maps annonce 1h50 pour faire le trajet. Connaissant son pessimisme par rapport aux vélos, je table sur 1h30 pour faire le trajet.

Réveil à 5h00 pour prendre un bon petit déjeuner (pain complet, miel, thé). Départ à 5h45 sous un temps mitigé, pas froid mais nuageux. Rouler si tôt le matin est super agréable parce qu’aucune voiture ne vient déranger et seul le bruit des oiseaux est présent. Le trajet se passe très bien j’arrive sur le site du départ à 7h15. C’est bon j’ai bien roulé mais je ne me suis pas détruit. Inscription, récupération de la plaque et j’attends quelques personnes qui font le 80 aussi.

Départ vers 7h40 pour le parcours. Les 20 premiers kilomètres n’ont pas d’intérêt au niveau VTT. On arrive au ravitaillement en 1 heure ! Franchement roulant comme parcours… Mais on nous annonce que ça va se gâter.

Les ravitaillements seront tous bien fournis avec chocolat, pain d’épice, fruits secs, sirop (menthe ou citron) et les bénévoles du club très sympa.

On entame donc la partie intéressante aux alentours de Chevreuse (d’autres endroits mais je ne connais pas assez) avec des passages à la Madeleine (superbe point de vue), pas mal de passage près du chemin Jean Racine des descentes bien rapides. On passe aussi vers le single de Trappes. C’est pas extrêmement technique mais on prend 600 mètres de D+ en 20 km. Ça continue environ pareil sur les 20 kilomètres suivants avec 500 m de D+. Un super passage ludique assez technique est proposé à un moment un régal !

Dernier ravitaillement, on a environ 1100 m de D+ autrement dit il ne reste plus rien du tout pour les 20 derniers kilomètres… C’est le cas, ça roule, puis arrive les derniers kilomètres où on se prend deux côtes dont une assez longue qui finit le dénivelé et qui peut faire mal si on n’a plus rien… On nous donne un sandwich, une boisson et il y a une tombola. On regarde le numéro, le 906 gagne un kit de nettoyage ! J’ai pas de place dans mon sac j’espère que c’est pas trop gros. En fait ça va c’est le kit Finish Line de brosses pour le vélo. Je suis content parce que je n’en avais pas.

Je discute un peu avec mes collègues de route avant qu’ils ne reprennent leur voiture et que je remonte sur ma selle pour rentrer. Je me demande comment je vais finir en arrivant parce que c’est 30 kilomètres de route mais quand même. Je pars vers 13h30 de Plaisir en prenant le chemin inverse. Étonnement, j’ai le pédalage assez facile et je me retrouve même à rouler entre Vélizy et Fontenay-aux-Roses à une vitesse que je ne pensais pas possible. J’arrive à 14h50 ! Autrement dit j’ai roulé encore plus fort qu’à l’aller !

Résumé : randonnée très bien organisée, très bien fléchée. C’est vraiment impossible de se perdre, ils mettent une flèche avant le virage, une au virage et une après ! Ravitaillement bien fournis. Petit bémol sur la technicité de la randonnée mais en vallée de Chevreuse c’est difficile d’avoir accès à des single…

Fabien.

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Transverdon – juin 2015

Etape 1 par Philippe

Du Col d’Allos à la Colle st Michel soit 70 km et 2300 mètres de D+

Depuis de longues semaines cinq membres du CCVV se préparent au raid VTT de la grande traversée intégrale « la TransVerdon » dans les Alpes.

Un programme de 5 étapes avec 300 km de distance et 8000 mètres de dénivelé positif.
Pour ce périple nous avons retenu le concept de Cap Liberté, un spécialiste des séjours sports & nature en liberté. L’organisateur nous fournit un GPS et gère les transferts des bagages de gîte en gîte, le dîner, le petit déjeuner et le panier-repas du midi.

Après un long trajet de 780 km et plus de 10 heures de route en minibus, nous avons posé nos valises dans le refuge du col d’Allos qui culmine à 2250 mètres d’altitude. L’accueil est très chaleureux et convivial, les tenanciers nous attendaient avec un bon feu de bois et une belle table dressée.
Nous prenons place de nos quartiers pour la nuit. Dehors il fait froid, le temps est maussade avec des averses de pluie incessantes.
Avant de dîner nous vérifions une dernière fois nos vélos afin de s’assurer que tout passe bien et que rien ne c’est déréglé durant le transport.
Demain c’est l’épreuve et le jour le plus long du CCVV, une étape de montagne particulièrement très difficile tant par sa distance de 70 km que par son dénivelé positif de 2300 mètres.
Il est 22 heures et avant de rejoindre les bras de Morphée nous terminons le repas avec un bon verre de génépi offert gracieusement par le gérant.

Dring, dring il est 6 heures du matin et tout le monde se lève pour aller à la douche et au petit déjeuner. Derrière les rideaux il ne pleut plus, mais les nuages sont toujours très présents et menaçants avec une température d’à peine 7 degrés. Derniers préparatifs, nous ajustons nos sacs à dos bien remplis qui pèsent lourd sur nos épaules. En montagne il faut savoir anticiper l’imprévu , pour cela nous devons prévoir des vêtements chauds de rechange, pièces de vélos, kit de réparation, Kit de survie, sac à eau avec 3 litres de boisson , pique-nique et barres énergétiques.
Il est 8 heures, nous sommes au pied du refuge et c’est avec un mental hors pair que nous donnons le premier coup de pédale pour gravir le massif sur une longue pente en lacets bien détrempée.
Ensuite nous traversons de nombreux cols et vals suivis de plusieurs descentes sur monotrace jusqu’au village du Val d’Allos. On enchaine sur plusieurs montées de piste avec des descentes en balcon avant de rejoindre le ravissant petit village de Colmar les Alpes. Et c’est de là que commence la véritable ascension de montagne sur route, piste et sentier. Une montée régulière à travers des décors variés, forêt de mélèzes, gorges et alpages.
Arrivées au bord des lacs d’altitude de Lignin nous tirons notre pique-nique du sac pour reprendre des forces afin de gagner le point culminant de l’itinéraire à 2472 mètres. Le ciel s’assombrit et la température chute brutalement à 4 degrés. Le tonnerre gronde et là nous essuyons un violent orage avec une pluie de grêles qui nous frappe le casque et les cuisses.
Nous décidons de quitter les lieux rapidement avant que la situation ne se dégénère. Sans plus tarder nous sommes sur la portion de pente abrupte la plus difficile du parcours avec des secteurs de portage du vélo qui sont interminables sur une sente monotrace aux pierres très instables. En altitude le paysage est lunaire avec quels restes de névés sur certains reliefs.
La sérénité et le calme des lieux font de cet endroit un havre de paix ou le temps ne compte plus, on se déconnecte complètement de notre vie habituelle. Le temps presse et nous devons songer à redescendre dans la vallée de l’Ubaye pour rejoindre notre gîte avant la tombée de la nuit.
On se lance sur une longue descente avec des passages en balcon très étroit et friable qu’il faut gérer avec une grande technicité et lucidité afin d’éviter tout risque de chute.

Après quelle heure d’efforts nous arrivons sur le plateau de la Colle Saint-Michel à Thorame ou nous dégustons une bonne bière à la terrasse de notre gîte de France réservé par avance. Ensuite nous prenons le temps de bichonner nos VTT avec un lavage et graissage minutieux avant de prendre une bonne douche et de passer à table ou un copieux dîner nous attend.

Nous avons passé un séjour agréable et formidable grâce à une organisation sans failles et bien sûr a la complicité des gais lurons du CCVV sur leurs sorties extérieures.

Etape 3 par Bertrand

Cette étape aborde les paysages de Provence (nous passons des Alpages et des forêts de mélèzes à la caillasse !).

Nous commençons cette troisième journée par une montée qui nous emmène sur les hauteurs afin d’admirer la beauté du lac de Saint André. Nous enchaînons ensuite les descentes et passons devant la secte du Mandarom. Nous traversons Castellane pour repartir de plus belle sur une montée par la Voie Romaine qui nous emmène sur le plateau sauvage du Suech.

Nous basculons ensuite dans la vallée des gorges du Verdon en passant par le village de Rougon pour arriver finalement à La Palud sur Verdon. Pour terminer en beauté, nous décidons de grimper par la route jusqu’au Point sublime qui offre une vue sensationnelle sur les gorges du Verdon. Après avoir profité d’un dîner copieux avec les propriétaires du gîte « La maison d’Adèle », nous nous endormons dans les bras de Morphée.

Castellane – Une pause bien méritée à l’ombre des arbres

Castellane – Une pause bien méritée à l’ombre des arbres


Toutes les photos sont ICI 

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BRM 600 – Montigny

BRM 600km

Cette année j’ai peu roulé avant le printemps, mais j’ai quand même décidé de préparer toute la série des Brevets qualificatifs pour le Paris-Brest-Paris. D’ailleurs Hervé et moi étions ensembles sur le 300 de Gif. Cette année le 600 de Montigny est le seul brevet que j’ai déjà fait en 2011, les 3 autres étaient des nouveautés.
L’avantage c’est que je savais quels passages seraient éprouvants, l’inconvénient c’est que je connais déjà le parcours.

Je suis donc parti samedi à 4h40 de Montigny avec 3 copains pour les 5400 m de D+ tout en bosses courtes. En gros il n’y a pas de plat sur ce brevet, sauf … ah bah non en fait y’en n’a pas.
Nous sommes donc partis, avec le vent dans la figure comme il se doit, direction l’ouest.
Tout le début jusqu’à Senonches est assez ennuyeux, à la fois parce qu’on est en plaine, et aussi parce que je connais presque par coeur cette région que tous les BRM « parisiens » empruntent.
Mais on ne tarde pas à arriver dans le Perche et ses collines. C’est vert et valloné avec des routes qui tournicotent, bref c’est super sympa. C’est aussi une région que je parcoure régulièrement.
Arrivés à Mortagne, on prend la direction de Sées pour traverser la forêt d’écouves et escalader le signal d’écouves qui est le point culminant du grand ouest, à un peu plus de 410 m. Cette forêt est magnifique et l’ascension un vrai régal. Il y a de superbes digitales (que l’on rencontrera régulièrement à l’ouest de Mortagne, mais jamais d’aussi belles que celles-ci) et ça sent bon le sous-bois de connifères. On se croirait en montagne !
Arrivé après 11h de vélo à Bagnoles est toujours assez marrant. C’est une ville qui possède des thermes, un casino, un beau golf et qui est assez hupée, et le contraste est saisissant. On a d’ailleurs eu du mal à dégoter une boulangerie.
La suite du parcours est fatiguante. Jusqu’à Saint-hilaire-du-harcouet on prend une succession de longues lignes droites ondulantes de montées en descentes successives, et avec pas mal de circulation. C’est à Saint-hilaire-du-harcouet que l’on amorce le virage pour repartir à l’est. Jusqu’à Ernée nous avons pu profiter de 50 km de vent favorable avant qu’il ne tourne, et bien sûr pas dans le bon sens.

On est à la moitié : trop tard pour faire demi-tour, alors en avant.
La nuit commence à tomber à Lassay et nous nous équipons pour la nuit qui va être fraîche contrairement à la journée du samedi. Surtout que la fatigue exacerbe l’impression de froid.
Nous arrivons à Vilaine-la-juhel vers 1h du matin et 2 de mes copains souhaitent dormir. Ils ont trouvé refuge dans un distributeur de banque. Je continue dans la nuit avec un de mes copains. Il n’est pas au mieux depuis Vilaine et on avance pas très vite, d’autant que nous faisons des pauses régulières pour lutter contre l’endormissement.
Je n’avais pas eu ce genre de souci en 2011.
A Soulgé-le-ganelon nous voyons au loin un orage qui visiblement est au niveau de la forêt d’écouves. On espère ne pas y avoir droit également, mais nous serons épargnés. Nous finissons tant bien que mal par atteindre Mortagne vers 6h du matin.
Mon copain est à bout, il passe même deux côtes à pied avant Mortagne.
Alors que nous sommes assis, un des deux copains dormeurs annonce qu’il abandonne à Bourg le roi, il a pris froid au ventre et subit quelques désagrements incompatibles avec la pratique de la bicyclette.
Nous lui conseillons de prendre le train à Alençon.
Nous qui rêvions d’un café et d’un thé chaud, tout est encore fermé. Tant pis, ça attendra encore un peu.
En fait nous avons du attendre Senonches pour trouver un troquet ouvert et enfin nous offrir un petit déjeuner chaud. Il fallait bien ça pour le moral, car la partie qui nous sépare encore de Montigny n’est pas folichone, surtout avec du vent dans la figure.

Mais c’est la fin, ça se sent. Mon copain a du mal à rester dans ma roue pour s’abriter, les côtes sont un calvaire pour lui et on avance vraiment doucement, ce qui rend cette fin de parcours interminable.
On passe enfin Rambouillet puis on bascule enfin dans la vallée des vaux qui descend jusqu’à Dampierre où on monte doucement les 17 tournants.
En haut, un copain qui habite Montigny est venu à notre rencontre pour terminer le parcours avec nous, ainsi que le copain qui a pris le train jusqu’a Maintenon. Nous finissons ces 602 km ensembles. Moi et mon acolyte de route avons mis 33h20 pour boucler le parcours, soit 40 minutes de mieux qu’en 2011 pour moi. J’aurais bien aimé faire 30h mais vues les circonstances ça n’était pas possible…

Olivier

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Monticyclo 200

Notre premier 200km

Vendredi soir :

Check-up du vélo, de la trousse à outils, du GPS, et installation d’un éclairage pour se rendre au départ.

Allez hop, au dodo pas trop tard.

Samedi matin :

Lever à 04h25, malgré un sommeil trop court… l’excitation m’a empêché de m’endormir avant 00h30…Mais ça va j’ai la pêche et je ne me sens pas fatiguée.

5h15. J’enfourche le Caad et je vais rejoindre Magalie devant chez elle. Nous avons convenu de nous rendre à Montigny le Bretonneux à vélo, en mode super cool. Je n’avais pas envie de prendre le RER, et puis il fait déjà 15°C.

5h25, c’est parti, on se laisse guider par mon gps, sur lequel j’avais programmé un itinéraire agréable pour chauffer les jambes. Bon alors, le guidage quand il fait nuit, comment dire… c’est pas top. Je distingue mal la route à suivre sur l’écran pour la partie que je ne connais pas… on fait un p’tit détour imprévu en mode touriste dans un quartier pavillonnaire de St Quentin en Y. Magalie s’extasie au passage devant un buisson taillé autour d’une boite aux lettres 😀

6h05. On arrive au départ de la rando. Fabien nous attend comme prévu. Il fait bien jour maintenant, je laisse mon éclairage dans sa voiture.

Nous récupérons nos papiers : une carte à faire tamponner à chaque point de contrôle + la carte de route.

On ne s’attarde pas et on démarre en douceur.
Bien que le parcours soit fléché, je mets quand même le guidage gps en route.

Comme on me l’avait conseillé, je n’affiche pas le compteur du gps et ni l’heure. Sinon, il parait que ça peut jouer sur le moral en cas de baisse de régime…
Je ne vois donc que la cartographie du parcours à suivre et ma vitesse instantanée.

Nous quittons Montigny par une piste cyclable, pour rouler quelques kilomètres plus loin sur des petites routes désertes à cette heure si matinale. C’est très agréable. On discute.
Nous roulerons ainsi et à allure modérée pendant environ 10km… ensuite, ce sera une autre histoire…

Un peu avant Elancourt-Village, on commence à accélérer le rythme. Naturellement, on se met en ligne et on prend la roue de l’autre. On se passe les relais.
Purée, on va vite…. Le compteur descend rarement en dessous de 30km/h… pfff, je me dis qu’on va se griller. On m’avait dit de ne pas partir trop vite, et de maintenir un rythme régulier…
Mais j’ai deux vététistes furieux comme compagnons de route… c’est à dire deux locomotives avec moi… … alors forcément, c’est tentant…

Au carrefour de Boisset, un petit plaisantin a enlevé une pancarte du balisage : pas grave pour nous, on a évité un détour grâce au guidage du gps, mais on voit au loin qu’un groupe devra revenir sur son chemin… dommage pour eux (d’ailleurs, nous les recroiserons 100 bornes plus loin, à nouveau en train de chercher leur route…).
Nous continuons de dévaler le ruban d’asphalte à une cadence soutenue jusqu’au premier point de contrôle, à La Chaussée d’Ivry, où le ravito est perché en haut d’une petite bosse… Il est à peine plus de 08h30, et nous avons parcouru déjà 54.6km du circuit d’après la feuille de route…
Je n’ai pas faim, je n’ai pas soif… mais je mange quand même du chocolat et des fruits secs proposés. Un peu d’eau, et hop, nous enfourchons nos destriers pour repartir rapidement et ne pas nous refroidir.

Nous continuons ainsi à un rythme effréné jusqu’à Pierres-Maintenon, où nous attend notre repas du midi.
Nous admirons au passage de très belles maisons et de bien jolis châteaux. En plus du beau temps, d’une température agréable et d’un vent presque absent, nous profitons de très beaux paysages.
Point de contrôle n°2 à 102.2km du départ : déjà ? M’enfin (comme dirait Gaston) il n’est que… 10h30 quand on pose les vélos pour s’installer à table !!!! Purée j’avais prévu d’arriver une heure plus tard au mieux !!!!

Je n’en reviens pas. On roule comme des bourrins, et je ne suis même pas fatiguée.
Je mange donc mon poulet rôti, ma salade de carottes, mon fromage et ma banane (mais pas les pâtes) :

Je finis par un café et au moment de repartir avec mes deux locomotives, nous croisons Hervé et son frère, qui ont démarré une demi-heure après-nous. On papote quelques minutes, puis on se remet en selle.

Il y a du monde en ville et beaucoup de voitures. Tiens, les gens sont levés… Magalie remonte une file de bagnoles et enquille d’emblée une bosse à belle allure. Fabien enclenche aussi le turbo pour la suivre… mais pas moi (euh ch’uis pas en mode « vélotaf-furie » là les zamis).
Et puis je sors de table quoi… ohé, attendez-moi !
Mais ils ne m’entendent pas.

Ça grimpe pour sortir de Pierres-Maintenon, et je me fais méchamment distancée. Il y a du vent de face comme je n’aime pas… et je lutte, seule, à 30km/h pour les rattraper, sur un long faux plat montant, mais je n’y arrive pas. Au final, quelques kilomètres plus tard, mes co-équipiers lèveront le pied pour que je puisse les rattraper. Ouf !
Et on repart ensemble jusqu’au prochain ravito, toujours au même rythme de folie, voir plus sur certaines portions. A moment donné, on roulait même entre 40-45km/h sur une belle route sans un poil de vent. Que du bonheur !
Les kilomètres défilent encore et toujours aussi vite, à une cadence infernale.
De beaux paysages s’offrent à nous, et notamment un magnifique champ de blé, immense, parsemé de fleurs bleues foncées … que c’est beau !
Le soleil commence à taper plus fort. Je me mets à boire un peu plus : je découvre comme c’est désagréable d’avaler de travers en plein effort… ça coupe le souffle, c’est terrible. Mais passons.
La température reste toujours aussi agréable. Les jambes tournent bien. Je ne me rends pas compte que je suis en train de choper des coups de soleils typiques aux cyclistes…

13h07, on arrive à Orcemont, point de contrôle n°3, soit au bout de 151.7km du parcours. Le coin est sympa, dans une petite clairière à l’ombre de grands peupliers. On mange un truc ou deux.
Nous allons attaquer la dernière partie de la rando qui nous promet plus de dénivelé. Je connais bien le coin pour y rouler le dimanche avec Béatrice et mon Laurent…
Je vais donc faire une partie de mon parcours dominical « à l’envers » notamment dans la forêt de Rambouillet. C’est sympa et ça change. Et puis j’adore ce coin tellement bucolique.
Nous arrivons à Dampierre, ça sent la fin proche du parcours et surtout deux belles bosses : la côte des 17 tournants et la montée interminable de Port Royal (surtout quand on a 200 bornes au compteur). Je préviens mes deux partenaires que je monterai doucement, qu’il faut que je lève le pied : mes lombaires tirent sérieusement depuis quelques kilomètres, je dois faire attention et ménager mon dos.
Ils m’attendront en haut des deux redoutables montées.
Puis nous reprendrons un rythme rapide, mais moins soutenu jusqu’à la fin.

15h25, on arrive à Montigny. La boucle est bouclée.
Je n’en reviens pas. Mon premier 200km… en fait, NOTRE premier 200km à tous les trois !

On se tape dans les mains pour célébrer notre victoire !

Quelle aventure !
On a kiffé grave tous les trois comme diraient les d’jeunes 🙂
Toutes les conditions étaient réunies pour réaliser ce challenge : météo idéale, beau circuit, un dénivelé raisonnable et aucune avarie matérielle à déplorer pour notre trio.

Je suis bien. Je n’ai absolument pas mal aux jambes.
Mon dos fragile a tenu, même si les lombaires commençaient à se faire bien sentir dans les 25 derniers km.

Dernier coup de tampon sur ma carte pour officialiser tout ça, je récupère ma collation d’arrivée, puis farniente sur la pelouse pendant une heure à papoter avec mes co-équipiers.
Une demi-heure après notre arrivée, Hervé et son frangin arrivent à leur tour et se joignent à nous un moment. Ils ont aussi roulé fort (bon c’est pas un scoop).

Ainsi, j’ai roulé 225,9km en 8h53m15s, pour 1337m de D+.
Soit une vitesse de 25,4km/h de moyenne !!!

Ensuite, retour en voiture sur Vélizy, puis dans la soirée, diner au Yuki pour bibi pour un bon repas requinquant…

Dimanche matin :

7h00 : pas moyen de faire la grasse matinée… Je n’ai mal nul part, je n’ai pas de courbature, mais….. je crève de faim !!! Allez, debout pour un p’tit déj’ bien consistant. Mais pas de vélo, c’est repos 😀

Mu²


http://www.strava.com/activities/324571990

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Rallye des 4 Forêts 2015

Raid des 4 Forêts, juin 2015.

Arrivé vers 8h au départ par un beau matin près de la gare de
Frépillon. Il fait frais (11°C) mais le soleil est là donc ça va être
une belle journée. Départ prévu pour faire le 83 km avec 1250m D+
annoncé. Je pars avec une connaissance qui arrive vers 8h30.
Inscription 4€ pour les licenciés avec un café et de quoi manger lors
de l’inscription. Sympa avec la belle petit plaque de cadre.

Le départ est très roulant sur les 15 premiers kilomètres (premier
ravitaillement). On roule sur bitume ou grand chemin. Pas de grand
intérêt.
La bifurcation arrive entre le 35, le 50 et le 80 là on a des chemins
un peu plus en forêt mais c’est quand même pas mal dans les champs
bien tape-cul avec le temps sec…

Arrivé au ravitaillement vers 40 km c’est toujours pas épuisant mais
on commence à avoir la distance dans les jambes. Le ravitaillement est
copieux avec des mini-sandwichs jambon-fromage vraiment une bonne
idée.

On se retrouve alors sur la portion où seul le 80 km passe. A part la boue et quelques chemins ou descentes un peu plus difficiles on n’est pas trop gâté… Ça roule assez fort jusqu’au 60e km où se situe le dernier ravitaillement.

La fin nous proposera un super single (ressemble un peu au single de l’A86 dans Verrières : il faut relancer tout le temps) ! Le plus intéressant de la sortie mais avec presque 75 km dans les jambes on
l’apprécie un peu moins. Bien dommage.

Je termine donc cette randonnée vers 13h30 avec les 83 km et son dénivelé annoncés. Soit 16.6 km/h de moyenne avec les pauses ! Un peu déçu d’avoir roulé sur des chemins aussi larges alors que les forêts doivent clairement avoir de bons petits singles même sans donner plus de dénivelé. Je dis quand même chapeau à l’organisation qui a bien fait le fléchage et les ravitaillements !

En résumé : une randonnée familiale à faire pour découvrir le VTT (limite VTC).

Fabien.

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Finistère 2015

Séjour dans le Finistère, mai 2015.

Du 8 au 12 mai 2015, nous avons été une petite dizaine de cyclistes du CCVV à s’être donnés rendez-vous pour découvrir les routes bretonnes du Finistère.

Confortablement logés dans un gîte en pleine nature à proximité du petit bourg de Brasparts, nous avons parcouru en long, en large et en travers le département via 4 parcours en étoile qui ne furent pas de tout repos, d’après les chiffres des compteurs !

Après notre arrivée en début d’après-midi, la petite mise en jambe dans les monts d’arrée (62kms et plus de 1200m de dénivelé) nous a fait prendre conscience de la difficulté qui nous attendrait pour la suite du périple. Les couleurs et contrastes de paysage des monts sous le ciel gris menaçant nous ont fait oublié le mal aux jambes !

Le col du Trédudon, les Monts d’Arrée

Le deuxième jour, direction le sud pour atteindre l’océan Atlantique à Concarneau et se réunir autour d’une table en face de la ville close.

Retour en fin d’après-midi au bout de 155kms et plus de 2300m de dénivelé !

La ville close, Concarneau

Le lendemain direction l’ouest et la presqu’île de Crozon en passant par Châteaulin. Nous avons roulé sous un temps magnifique jusqu’à la pointe des Espagnols avant de se restaurer à proximité de la plage de Morgat, au sud de la presqu’île. Retour par le pont de Térénez au nord après 150kms et 2000m de dénivelé !

En route pour la pointe des Espagnols

Dernière étape, direction la Manche au nord à Roscoff ou nous avons dégusté des bonnes galette et crêpes. Ensuite, direction l’ouest le long de la côte avant de rentrer au gîte en finissant par les monts d’Arrée. Ce fut l’étape la plus longue avec 180kms et 2300m de dénivelé !

Pose devant la baie

Un champ d’artichauts de Roscoff

A l’issue des 4 étapes de « montagne » du séjour, nous avons donc accumulé près de 550kms et 7800m de dénivelé ! Le tout avec un temps très correct à travers les petites routes de campagne de la région.

Retour le 12 mai direction Paris en faisant un arrêt « touristique » à Huelgoat près du lac:

Cédric.