Depuis 15 ans, le CCVV se déplace à Compiègne pour le mythique Raid Impérial de 105 km.

Mais cette année, pour la 17ème édition du RIC, la météo capricieuse est venue bouleverser les 11 engagés véliziens qui se sont embarqués dans une véritable galère…

En effet, l’ensemble des 250 participants inscrits sur le 105 km ont dû y renoncer, et se rabattre sur les raids de distances inférieures.
Ainsi, seuls 3 des vélocyraptors sont partis sur le raid 75 km et les 8 autres se sont rabattus sur le 55 km…

Les conditions étaient vraiment proches de l’Enfer ! Les orages de la veille ont lessivé le terrain déjà bien gorgé d’eau. Le vent en plaine à plus de 25 km/h ne permettait même pas de récupérer un peu d’énergie… La boue a rendu les 3/4 des montées infranchissables à vtt, et leur ascension tout aussi difficile à pied. Les descentes se sont transformées en véritables pistes de drift, où il fallait une bonne maitrise technique pour ne pas finir sur les fesses jusqu’en bas…
Comme dirait Phil « c’est le NOOOOOOOORD ! ».

Pour l’un d’entre nous, des crampes aux deux cuisses sont venues s’ajouter à toutes ces difficultés pendant les 30 derniers km, mais comme un vrai vélocyraptor n’abandonne jamais, il est allé jusqu’au bout !

Tous les participants en ont bavé sans exception, mais les bons ravitos sur les parcours permettaient de reprendre des forces. Les organisateurs ne plaisantent pas à ce niveau là, et les aliments variés qui étaient proposés, permettaient de satisfaire tous les furieux affamés qui bravaient chaque kilomètre de ce bourbier géant.

Mais quel réconfort à l’arrivée, car le RIC, c’est une organisation sans faille : un excellent Aligot pour reprendre des forces nous attendait en guise de repas, accompagné d’une bonne bière, pendant que nos destriers étaient étroitement surveillés dans un parc fermé.

Chacun est ensuite reparti avec un t-shirt souvenir, et un lot de consolation type bouteille de Soupline grand air, Tahiti gel douche ou encore savon Palmolive mains… Certains n’ont pas osé les produits ménagers, de peur de se voir jeter à la figure balais et serpillère à leur retour dans leur chaumière !

Enfin, même si pour certains d’entre nous, c’était notre premier RIC, nous sommes encore plus motivés pour rempiler l’année prochaine, au moins pour le 75 km si le temps est sec, car le 55 km ne permettait pas de rouler dans les cavernes de la forêt de Compiègne …

Mu²

Les photos piochées sur les sites des photographes pros éparpillés sur les parcours, sont en ligne ICI. Il nous manque notre couple d’inséparables dans les clichés, le mode furtif ayant fait son effet 😉